Burkina: les proches de Bassolé exigent sa libération immédiate

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Burkina: les proches de Bassolé exigent sa libération immédiate
Djibrill Bassolé « est un prisonnier politique victime de manœuvres politiciennes tendant à l'écarter de la scène politique nationale », selon les responsables de la Nouvelle alliance du Faso (NAFA).

La Nouvelle alliance du Faso (NAFA), le parti fondé par Djibril Bassolé, appelle le gouvernement burkinabè à lever immédiatement la résidence surveillée imposée à l’ancien chef de la diplomatie burkinabèe.

Lors d’une conférence de presse qui s’est tenue hier à Ouagadougou, Mamoudou Dicko, président par intérim du parti politique, a plaidé pour la libération immédiate de Djibril Bassolé : « La décision des experts est claire et sans ambiguïté : la privation de liberté de Bassolé (dans les conditions actuelles c’est-à-dire l’assignation à résidence) est totalement arbitraire.

Le 1er juillet dernier, les experts de l’ONU avaient demandé la libération de l’ancien ministre parce que « la privation de liberté de Djibril Bassoulé est arbitraire en ce qu’elle est contraire aux articles 10 et 11 de la Déclaration universelle des droits de l’homme et aux articles 9 et 14 du pacte international relatif aux droits civiques et politiques ».

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Image captionLe parti fondé par Djibril Bassolé a rappelé que le Conseil des droits de l’Homme des nations Unies à travers le Groupe de travail avait, le 1er juillet 2017, « exigé sa libération immédiate ».

Le Ministre de la Justice, René Bagoro avait indiqué à l’époque que « le Burkina est respectueux des décisions qui sont prises par les instances onusiennes ».

Pour la NAFA, Djibril Bassolé « est un prisonnier politique victime de manœuvres politiciennes tendant à l’écarter de la scène politique nationale ».

Ministre des Affaires étrangères sous l’ancien président Blaise Compaoré, renversé par la rue fin 2014, Djibril Bassolé a été emprisonné pendant deux ans pour son implication présumée dans le putsch manqué de septembre 2015 au Burkina Faso.

Le 10 octobre, la justice militaire lui a octroyé la liberté provisoire et l’a assigné à résidence surveillée dans un domicile autre que le sien.

 Par bbc.com/afrique

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