Burkina : le Premier ministre s'en prend à la Cédéao
11 Fév 2023 - 16:09
11 Fév 2023 - 16:09
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Après l'Union africaine, Me Appolinaire Kyelem de Tembela règle ses comptes avec l'instance sous-régionale.
Le Chef du gouvernement burkinabé estime que la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (Cédéao) n'a rien fait pour aider le Mali et le Burkina Faso qui traversent une crise sécuritaire qu’il a qualifiée de « sérieuse ».
"Je ne sais pas ce que la Cédéao a fait pour aider le Mali à lutter contre l’insécurité et contre le terrorisme, mais je sais ce qu’elle n’a pas fait au Burkina. Nous avons lutté tout seul. Chaque jour, des Burkinabè tombent, des infrastructures sont dynamitées. Nous n’avons reçu aucune aide de la Cédéao", déplore Me Apollinaire Kyelem de Tembela.
Le Premier ministre trouve que l'organisation sous-régionale est "absente" au moment où les populations ont besoin d'aide. "Elle doit également rester absente pendant que nous cherchons des solutions à nos problèmes et nous laisser continuer notre chemin", martèle-t-il.
Selon lui, le regroupement Burkina-Mali-Guinée n'est pas une menace pour la Cédéao, même si les trois pays en transition pourraient également se retirer de cette organisation.
"Nous souhaitons vivre avec la Cédéao, mais si elle veut nous empêcher de nous réaliser, nous mènerons notre chemin. (...) Si elle reste telle qu’elle est actuellement, même dans 1000 ans, elle n’aura pas d’évolution", souligne le Premier ministre burkinabé.
Le Burkina Faso, le Mali et la Guinée ont organisé, jeudi 09 février à Ouagadougou, une rencontre tripartite "dans le cadre des consultations politiques sur des sujets d'intérêt commun". Au terme des travaux, le chef du gouvernement burkinabè a exprimé son vœu de les voir créer une fédération.
DS/te/APA
APA-Ouagadougou (Burkina Faso)
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palgaaNouvel épisode sanglant au Burkina Faso. Une quarantaine de personnes ont été tuées dans des attaques visant civils et militaires attribuées à des jihadistes. Depuis le début de l’année, plus de 150 personnes sont mortes dans ces raids, essentiellement perpétrés dans la moitié nord du pays. La dernière en date a visé, dans la nuit du jeudi 9 au vendredi 10 février, le village de Sanakadougou, situé dans la commune de Kombori (nord-ouest), tout près de la frontière malienne. Selon des habitants, douze à treize civils ont été tués par des hommes armés arrivés à moto dans le village. Le bilan pourrait s’alourdir après l’attaque « par des groupes armés » d’une autre localité voisine, Yaran, dans la matinée du dimanche 12 février, d’après l’un des témoins. « Presque tout le village [de Sanakadougou] a été incendié. Les greniers et les habitations ont été incendiés », a-t-il expliqué, affirmant que « les populations ont commencé a quitté la zone depuis vendredi ». Les habitants « n’ont rien pu emporter, car les assaillants ont tout incendié ou pillé et emporté les rares biens et le bétail des villageois », a poursuivi ce témoin qui dit avoir trouvé refuge à Nouna, chef-lieu de la province de la Kossi, où se trouve le village attaqué. Raids à répétitions Les attaques meurtrières attribuées à des jihadistes se multiplient ces dernières semaines au Burkina Faso. Le 8 février, quinze personnes – huit Volontaires pour la défense de la Patrie (VDP, supplétifs civils de l’armée) et sept gendarmes – ont été tuées lors d’une attaque dans la région du Centre-nord, selon des sources sécuritaires. Le même jour, huit personnes, dont deux employés burkinabè de Médecins sans frontières (MSF), ont trouvé la mort dans les régions du Nord-ouest et du Centre-est, dans deux attaques distinctes. Goïta, Doumbouya et Traoré se serrent les coudes face à la Cedeao En début de semaine, le 6 février, six civils avaient péri dans un raid mené dans la région du Centre-ouest. La semaine dernière, ce sont une cinquantaine de personnes qui avaient été tués, dont 31 dans une commune du nord du pays. En janvier déjà, sur la seule journée du 19, une trentaine de personnes avaient été tuées dans plusieurs régions du nord et du nord-ouest, lors de quatre attaques distinctes. Recrutement de milliers de volontaires Face à cette violence, la junte dirigée par le capitaine Ibrahim Traoré, au pouvoir depuis la fin de septembre après le deuxième coup d’État militaire en huit mois, revendique sa volonté de retrouver sa « souveraineté ». Elle a demandé aux forces spéciales françaises de l’opération Sabre, basées à Ouagadougou, de quitter le pays d’ici à la fin de février. Précédemment, une vaste opération de recrutement de dizaines de milliers de VDP a été lancée pour défendre le territoire. Quelque 90 000 étaient engagés à la fin de novembre dans la lutte contre le jihadisme. Burkina Faso : cinq questions pour comprendre le recrutement massif de VDP Dans la sous-région, le Mali et le Niger voisins sont également frappés. Le 10 février, au moins dix soldats sont morts lors d’une embuscade dans l’ouest nigérien, à la frontière avec le Mali. C’est de ce dernier que s’est notamment rapproché le Burkina Faso, soucieux de diversifier ses partenariats dans la lutte antijihadiste. Pour l’heure, le capitaine Traoré semble résister aux demandes pressantes de son allié malien, le colonel Assimi Goïta, de se tourner vers Moscou et de s’appuyer sur les mercenaires de Wagner.2 ansRépondreLike (0)
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KInguirankeLa CEDEAO a tout fait pour faire échouer le Mali devant les terroristes, pour que les populations Maliennes meurent tuées par les terroristes, voici le role de la maudite CEDEAO a la solde de la maudite France! Une CEDEAO de la honte et du déshonneur!2 ansRépondreLike (0)
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KENEDOUGOU PALACELa FRANCEDEAO ? BIENSUR! !! A TOUT FAIT. LE PEUPLE CEDEAO EST À SÉPARER DES CORROMPUS INTERNATIONAUX PSEUDO INTELLO-POLITICIENS. ..TRAÎTRES!! https://www.youtube.com/watch?v=7losFmCfWk4 MERCI KINGUY! FAUSSE DEMOCRATIE: FAUSSE LIBERTÉ, FAUSSE ÉGALITÉ FAUSSE FRATERNITÉ FAUX PEUPLE FAUX BUT ET FAUSSE FOI, PEUPLE ESCLAVAGISÉ, HYPOCRISIE ET TRAHISON PAR LES VOIES RELIGIEUSES, DE MILLIARDAIRES RELIGIEUX ET UN PEUPLE MOUTONNISÉ ÉRANT SANS BUT DANS UN DÉSERT DE MÉPRIS ET DE MÉMOIRE.2 ansLike (0)
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KInguirankesangare le mentalement pauvre, tes patrons voleurs, des nepotistes, et des corrompus de l'ADEMA-PSJ et autres politiciens sans vertu et sans honneur ne seront jamais au pouvoir au Mali!2 ansRépondreLike (0)
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sangareL'ADEMA PASJ n'a jamais perdu le POUVOIR DU PEUPLE. Un démocrate considère la légitimité des URNES. Sans elle,le pouvoir est confisqué. Il n'est pas exercé. C'est ce qu'on constate depuis 2002. En démocratie,le POUVOIR LÉGISLATIF est primordial. Depuis 2002 aucun parti politique n'a eu la majorité absolue. Le détenteur du POUVOIR EXÉCUTIF a agi pour empêcher L'ADEMA PASJ d'exercer le pouvoir qu'il a dans les URNES. ATT et IBK ont été élus sans être légitimes car être élu et être légitime sont deux notions différentes. Être élu,c'est avoir la MAJORITÉ DES SUFFRAGES. Être légitime,c'est INCARNER LES ASPIRATIONS DU PEUPLE. L'aspiration des peuples s'exprime dans la CHAMBRE DES PEUPLES. ATT et IBK ont agi pour empêcher L'ADEMA PASJ d'avoir la majorité absolue à l'assemblée nationale par des moyens de l'Etat. Les COLONELS sont conscients qu'une élection sincère et transparente signifie le retour en force de l'ADEMA PASJ au pouvoir. Ce qui explique leurs attitudes à retarder l'organisation des élections. En 1991 ALPHA OUMAR KONARE,élève de l'école politique de l'US RDA,a mis en place une structure politique solide qui a raflé tout pendant les élections législatives de 1992 avant les présidentielles. Tellement solide,qu'après son départ du pouvoir,ses partis concurrents sont incapables d'assurer l'alternance. Il n'est concurrencé que par ceux qu'il a contribués à émerger:RPM,URD,CODEM... Ses adversaires quand il exerçait le pouvoir ont disparu de la scène politique. Le CNID de MOUNTAGA TALL,le MPR de CHOGUEL MAIGA,le SADI d'OUMAR MARIKO,même regroupés sont incapables d'empêcher l'ADEMA PASJ d'avoir le pouvoir. Le pouvoir du peuple est avec l'ADEMA PASJ comme ça l'est avec l'ANC en Afrique du Sud avant l'organisation des élections. Il reste à permettre une élection sincère et transparente pour qu'il s'installe au sommet de l'Etat.2 ansLike (0)
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sangareLe problème avec les USURPATEURS,c'est de croire qu'ils agissent selon les ASPIRATIONS DES PEUPLES. On ne peut être mieux servi que par soi! C'est aux PEUPLES DE S'EXPRIMER,pas à des militaires sortis de nulle part manipulant le peuple dans le seul but de confisquer son pouvoir. La CEDEAO,c'est le PEUPLE OUEST AFRICAIN. Ses décisions ne sont contestées que si ses dirigeants ne sont pas les REPRÉSENTANTS DES PEUPLES DES DIFFÉRENTS PAYS MEMBRES. On peut ne pas les apprécier,mais on ne peut pas contester leurs légitimités. Diriger une nation à la suite d'un coup d'Etat,c'est agir selon les ASPIRATIONS D'UN CLAN MAFIEUX contre celles d'une grande majorité de la population. LA CEDEAO EST DÉTESTÉE POUR AVOIR EXIGÉ LE RESPECT DES ASPIRATIONS DES PEUPLES. Au Burkina fasso,il n'y a pas eu de MOBILISATION POPULAIRE contre KABORE comme constaté contre son prédécesseur. Il est naturel que ses décisions soient contestées,mais pas de mettre en cause sa légitimité du fait de l'insécurité. Le NIGERIA a connu plusieurs présidents élus dont UN a été sanctionné après un seul mandat pendant que l'insécurité persiste. C'EST LE PEUPLE QUI DÉCIDE ET QUI SANCTIONNE. Tout se fait dans le SECRET DES URNES. LES NIGERIANS ONT SANCTIONNÉ DANS LES URNES UN PRÉSIDENT POUR SON INCAPACITÉ À RAMENER LA SÉCURITÉ. Ils n'ont pas eu besoin ni d'une MOBILISATION POPULAIRE,ni d'un COUP D'ETAT. Le SYSTÈME DÉMOCRATIQUE du NIGERIA favorise la SOUVERAINETÉ DU PEUPLE contrairement à celui des pays francophones. Il s'agit de profiter de la transition pour corriger les INSUFFISANCES DU SYSTÈME DÉMOCRATIQUE,pas de CONFISQUER LE POUVOIR. Au Mali la MOBILISATION POPULAIRE est nécessaire au constat que notre SYSTÈME DÉMOCRATIQUE ne permet pas de sanctionner les tenants du pouvoir dans les URNES. La logique démocratique exige d'attendre la fin du mandat pour sanctionner l'élu de ne pas respecter ses engagements. Les INSUFFISANCES CONSTATÉES empêchant une majorité des citoyens de sanctionner dans les URNES rendent une MOBILISATION POPULAIRE nécessaire. Le M5 RFP a pu mobiliser massivement à la suite d'une élection législative très contestée après une élection présidentielle deux ans plutôt qui n'a pas favorisé la sanction du peuple après un premier mandat très décevant où tous les maliens ont constaté IBK se soumettre aux différents présidents français,un clan profité frauduleusement et impunément des deniers publics. Demander la DÉMISSION DU PRÉSIDENT ÉLU validé par une MOBILISATION POPULAIRE INTENSE est démocratique,si le SYSTÈME DÉMOCRATIQUE ne permet pas de sanctionner dans les URNES. C'était le cas au Mali et dans tous les pays francophones. On demande aux tenants du pouvoir transitionnel de corriger ses INSUFFISANCES,pas d'agir au nom du peuple. C'est pourquoi transition doit être courte. Quelques mois sont suffisants pour corriger les INSUFFISANCES CONSTATÉES pendant une période d'exercice démocratique. On n'en est là car ça n'a pas été fait pendant la transition de 2012. ASSIMI GOITA sera balayé par le peuple,s'il n'agit pas selon ses ASPIRATIONS c'est à dire favoriser la SOUVERAINETÉ DU PEUPLE en corrigeant les INSUFFISANCES CONSTATÉES. La CEDEAO agit dans ce sens. Elle ne s'immisce pas dans les affaires internes des pays. Qu'elle s'accorde avec les tenants du pouvoir transitionnel dans la détermination de la durée de la transition fait parti de ses obligations d'agir pour favoriser l'élection des REPRÉSENTANTS DU PEUPLE. Qu'elle sanctionne,si cette durée n'est pas respectée en est aussi. QUAND ON A L'INTENTION DE CONFISQUER LE POUVOIR NATURELLEMENT ON REJETTE LES DÉCISIONS DE LA CEDEAO QUI DEVIENT UN ENNEMI CAR VOUS RETIRANT LE POUVOIR POUR LE DONNER AUX REPRÉSENTANTS DU PEUPLE. Le premier ministre du Burkina fasso exprime cet état d'esprit en accusant la CEDEAO de ne pas aider son pays dans la lutte contre le terrorisme. C'est oublier que le Burkina est souverain,qu'il est engagé dans un processus permettant l'unité de l'Afrique qui explique son adhésion à la CEDEAO,que l'esprit d'adhésion à l'organisation sous régionale est motivé par le constat qu'un pays seul ne peut s'en sortir. C'EST LA SOUVERAINETÉ DES PAYS MEMBRES QUI FAIT QUE LA CEDEAO EST IMPUISSANTE À INTERVENIR DANS LA SÉCURISATION DE SON TERRITOIRE. Il n'y a pas une ARMÉE DE LA CEDEAO du fait de la SOUVERAINETÉ des pays membres. Les COLONISATEURS ont voulu ainsi. C'est à chaque pays d'assurer sa sécurité. Si on veut que la CEDEAO intervienne,on accélère l'intégration des pays de la CEDEAO qui est en cours. Il y a en place depuis plus de deux décennies le parlement de la CEDEAO. Il reste à former le gouvernement de la CEDEAO qui signifie qu'une administrative publique CEDEAO doit être mise en place. Former le gouvernement de la CEDEAO,c'est abandonner la SOUVERAINETÉ NATIONALE pour la confier à l'organisation sous régionale. Ce processus est en cours depuis la création de la CEDEAO. C'est le panafricaniste ALPHA OUMAR KONARE qui a accéléré le2 ansRépondreLike (0)
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KInguirankeTu ne connais absolument rien de la politique du Nigeria, dommage que tu racontes des inepties, quand a Aliou Nouhoum Diallo, c'est un autre mental qui croit que c'est lui le monde comme tous tes corrompus et nepotistes leaders de l'ADEMA-PSJ sans honneur et sans vertu.2 ansLike (0)
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SeydouL'U.A et CEDEAO ne seront jamais des organisations crédibles tant qu'elles ne prennent pas en compte les aspirations et les intérêts du peuple Africain. il faut être un troll pour nier cela. quel acte CES 2 organismesont posé ? Depuis la Création de OUA en 1963 la livre circulation des personnesreste un mirage.il est plus facile pour un africain de se rendre en Italie ou USA que de se rendre en Angola. Ou est l'entre-aide prôné par lès pères fondateurs? la crise securitaire au mali et au BFA est un exemple de l' irresponsabilité de la cedeao. Sangare je ne dis pas qu'un Ivoirien ne peut pas avoir un passeport Burkinabè ou Malien.ce que je veux dire c'est que ado doit est reconnaissant envers le peuple du Faso.Depuis son bac jusqu'à son passage dans les organisation Internationales il a utilisé le passeport du faso. quand à Ali, je remarque queson cerveau est vide.il ne connaît rien.diplômé de l' université de Tiebisso, RCI. Ado même a dit clairement qu'il a longtemps devenu le passeport du Faso qui l'a permis aller étudier aux USA après le bac passé à Ouaga. Bourse voltaïque, aux frais du Faso même si tu n'es pas du Faso du dois être reconnaissant envers ce pays. Ado ne dois pas aider la france à mépriser ce pays.il doit tout faire pour aider ce pays.Sur tout les plans. et la cedeao, UMOA c'est Ado.2 ansRépondreLike (0)
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KanMais pourquoi fustiger la CEDEAO et l'UA d'un côté et implorer de réintégrer ces deux institutions ? Les 3 juntes naviguent à vue et sont déjà perdues2 ansRépondreLike (0)