Au Burkina Faso, en dépit de l’assurance donnée par les soldats du régiment de sécurité pour la bonne marche de la transition, les organisations de la société civile ont maintenu leur mot d’ordre de manifestation. Elles ont organisé un grand rassemblement, place de la Nation, pour demander la dissolution pure et simple de l’ancienne garde prétorienne du président Blaise Compaoré.
Le slogan principal de cette journée de protestation des organisations de la société civile était : « Non au RSP (Régiment de sécurité présidentielle) ». Sur les banderoles et les affiches, il était écrit : « Non à une armée dans l’armée ». Selon les organisateurs, l’enjeu de cette lutte est la démilitarisation de la démocratie au Burkina Faso.
Pour l’économiste chercheur Rasblga Seydou Ouedraogo, certaines personnes veulent imposer aux Burkinabè « une démocratie surveillée par le Régiment de sécurité présidentielle ». Dans toutes les interventions, les différents porte-parole ont souhaité une unification intégrale des forces armées burkinabè….…Lire la suite sur rfi.fr