Burkina: la France a aidé au départ «sans drame» de Blaise Compaoré

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Blaise Compaoré: l’homme des Occidentaux?
Le président du Burkina Faso, Blaise Compaoré, et le président François Hollande au sommet de l’Elysée, décembre 2013.
©RFI/Pierre René-Worms

Contrairement à Washington, autre allié privilégié du Burkina qui a réclamé ce week-end un retour du pouvoir aux civils, Paris, qui avait salué vendredi le départ sous la pression de la rue du président déchu, était resté silencieux. Du Canada où il est en déplacement, François Hollande s’est finalement exprimé sur l’évolution de la situation.

 

François Hollande le répète : il avait bien prévenu Blaise Compaoré, et cela à plusieurs reprises. « Dès le début de cette crise, la France a mis en garde », indique le président français, qui insiste : « Lorsqu’il y a eu les premières manifestations, nous avons fait passer à nouveau des messages ».

Et quand il a fallu évacuer l’ex-dirigeant du Burkina Faso, la France a aussi joué un rôle : « Cette évacuation, nous ne l’avons pas faite nous-mêmes, précise François Hollande,mais nous avons fait en sorte qu’elle puisse se faire sans drame ». Le chef de l’Etat n’en dit pas plus, sauf cette phrase sibylline : « Il y a eu des attaques, il y a eu des réponses ».

Transfert rapide du pouvoir

Aujourd’hui, François Hollande estime que c’est « au pouvoir civil de faire l’organisation des élections ». Le président attend des résultats sur ce point « dans les prochaines heures ».

François Hollande a enfin rappelé la position officielle de la France, qui consiste en trois règles : les Constitutions doivent être respectées, les transitions doivent se faire, et les élections doivent se tenir.

Par RFI

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1 commentaire

  1. POUR CEUX QUI N’ONT PAS ENCORE SAISI LES NOUVELLES FORMES DE L’IDIOTIE PATHÉTIQUE. L’IDIOT EN FAIT C’EST CELUI QUI INCONSCIEMMENT FAIT PREUVE DE PROPOS ET D’ACTES INCONSISTENTS,….

    DERNIERES NOUVELLES DU FASO:
    Les partis et formations politiques de la majorité de l’ancien régime de Blaise Compaoré se disent “disponibles” à travailler avec les nouvelles autorités de la transition pour aboutir à des élections libres et transparentes.
    Dans un communiqué rendu public mardi, le Secrétaire national exécutif du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP, de l’ ancien régime renversé), Assimi Kouanda a indiqué que tous les partis politiques qui soutenaient le programme de Blaise Compaoré sont prêts à travailler avec les autorités de la transition pour la reconstruction du pays.

    Selon lui, les partis politiques de la majorité marquent leur totale disponibilité à travailler avec les autorités de la transition […] dans un Etat de droit, où seul le peuple souverain confère à chaque parti qui ambitionne gérer le pouvoir d’Etat, sa juste place, à travers des élections libres, ouvertes, démocratiques et transparentes.

    LES PRÉVILEGES LES ONT RENDUS IDIOTS, IDIOTS Á JAMAIS … .
    JUGEZ-EN !!

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