Seulement dix mois après le renversement du régime Compaoré à Ouagadougou par une révolte populaire, le monde entier découvre que le coup tant vanté de Ouagadougou n’a encore pas dit son dernier mot.
Bamako-17/9/2015- Cela fait maintenant dix mois que l’ancien homme fort de Ouagadougou, le tombeur du capitaine Sankara n’a plus les leviers du pouvoir. Chassé en plein jour de son palais, Blaise qui a fait 27 ans au pouvoir vit depuis dix mois en Côte d’Ivoire voisin. Mais, même à des milliers de kilomètres de son pays, l’image de Blaise continue de planer sur Ouagadougou la capitale.
Formé à la faveur de son entremise avec ses contacts en Libye, en Russie, en France et aux Etats-Unis, le régiment de la sécurité présidentiel n’est pas prêt à se laisser liquider pour le simple fait qu’il lui est reproché d’être un groupuscule dont l’idéologie de la fondation n’est pas conforme aux aspirations de ceux qui ont fait tomber son ex-mentor. Une hantise qui a pendant des mois, mouvementé la transition au pays des hommes intègres.
Et dans l’après-midi de ce mercredi 16 septembre 2015, tout allait bien jusqu’à ce que des éléments de ce régiment devenu un caillou dans la botte de la transition presque à terme, viennent prendre en otage le Président de la transition et son premier ministre, aussi un des leurs, devenu adversaire.
De sources proches des médias d’Etats, le Gouvernement de la transition burkinabé avait sur la table, un projet de dissolution du régiment de la RSP qu’ils s’apprêtaient à partir d’un décret, déverser à travers les autres régiment de l’Armée du pays. Une décision qui a paru, selon nos sources, « inconcevable » pour le RSP qui voit en la décision l’envie de liquider ses hommes.
Désormais, les Burkinabés censés partir aux élections le mois prochain, ont en face le RSP qui ne choisira certainement pas la liquidation.
Faut-il imaginer que l’influence dont dispose encore le RSP sur le pouvoir de la transition est due au fait qu’il ne fut pas dissout les jours qui ont suivi le départ de Blaise ? Non ! Le rsp est une sorte d’Armée dans l’Armée constituée pour exister et servir dans la durée, à l’intention d’un chef qui voulait rester chef dans la durée.
Issiaka M Tamboura (maliweb.net)
L’Afrique a des problèmes !!! 2 pas en avant , et 1 pas en arrière. Arme doit reste sous le commandement de la politique. Faso est démoli, que dieu nous aide. 😳 👿
Brima
“Nous devons manifester pour demander à nos gouvernants de ne jamais reconnaitre ces putschistes et mieux, d’entreprendre les actions diplomatiques pour rétablir les autorités et les institutions de la transition.”
Tu n’as pas tort! Mais pour mémoire, quand ils ont tenté de faire ça chez nous, des centaines de connards les ont empêché d’atterrir à Bamko! 🙄 🙄 🙄 🙄
Et ce n’est pas si vieux que ça… 8)
“Un vrai mythe ne s’effondre pas en une journée”
Malheur des formules-chocs ou des phrases toutes faites… Comment peut-on écrire une telle connerie? 🙄 🙄 🙄 🙄 🙄
Ce Monsieur a-t-il déjà ouvert un livre d’Histoire? 🙄 🙄 🙄
“…Burkina Faso: Un vrai mythe ne s’effondre pas en une journée…”
Le RSP!
– 2008 en Guinée, un groupe de militaire putschistes, réuni au sein du Conseil national pour la démocratie et le développement (CNDD), s’empare du pouvoir, avec comme leader, le capitaine Moussa Dadis Camara, proclamé président de la Guinée…
– 2012 au Mali on parlait de minuterie de soldats réunis au sein d’un CNRDRE avec à sa tête un certain A. H .Sanogo…
– 2015 au BFaso on parla d’abord de coup de force, de prise d’otage et finir par un renversement des autorités transitoires par le RSP, réuni peu après en un CND, avec à sa tête le Grl G. Djendéré!
Au delà des différentes terminologies, il revient de souligner et d’affirmer qu’il s’agit, d’un ou de l’autre cas, ni plus ni moins qu’un coup d’Etat, le point commun à tous ces militaires coiffés de verts ou de rouges!
L’autre point commun à ces coups d’Etat, ils sont tous regroupés peu après en comité ou conseil promettant des élections conditionnées à la stabilité de la situation…de bonne guère, seulement le scénario Burkinabè laisse un arrière goût d’inachevé qui cache bien de réflexions!
– Se stabilera-t-elle la situation de ci-peu à Ouaga et à Bobo, où les appels à la résistance de la population croisent la chasse au porte à porte des éléments du RSP derrière ces mêmes populations?
– Qui se cache réellement derrière ce coup ? L’ancien locataire de Koysam, Blaise, ou certains de ses dignitaires milliardaires de « Taiwan », qui n’avaient pas intérêt à ce que certaines décisions de la transition et après les élections soient mises en application : exclusion de candidats, débat sur le RSP…
Ce coup de génie pervers du RSP est à qualifier simplement de grand delire de l’heure d’illettrés autoproclamés comme au Mali, en Guinée Conakry, qui ne feront que prédire un avenir de vieux ridicules ! En attendant le monstre RSP a échappé à tout le monde, même à son créateur et erre, volette désormais à la recherche d’âmes sans avoir pourtant pour le moment des ailes accompagnatrices et protectrices à leur pensée…A suivre !
Les Africains épris de démocratie et de progrès doivent se mobiliser pour soutenir le vaillant peuple du Burkina à faire face à la soldatesque afin que la flamme de l’espoir né du soulèvement populaire d’Octobre 2014 ne s’éteigne pas.
Nous devons manifester pour demander à nos gouvernants de ne jamais reconnaitre ces putschistes et mieux, d’entreprendre les actions diplomatiques pour rétablir les autorités et les institutions de la transition.
L’Afrique doit manifester sa solidarité, l’Afrique doit s’assumer.
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