Au Burkina Faso, trois militaires ont été tués ce 22 décembre dans la région de l’Est. Leur véhicule a sauté sur un engin explosif improvisé sur l’axe qui relie les villes de Fada N’Gourma et Pama. Selon l’état-major général des armées, ces soldats étaient en mission de sécurisation de l’axe routier.
Selon nos informations, les militaires partaient relever une autre équipe qui assurait la sécurisation de l’axe routier Fada N’Gourma et Pama, dans la région burkinabè de l’Est. L’attaque a eu lieu aux environs de 9h20 ce 22 décembre dans la localité de Kompienbiga, à une douzaine de kilomètres de Pama.
Dans un communiqué, l’état-major général des armées confirme l’attaque mais précise que ces soldats étaient en patrouille sur l’axe routier Fada-Kompienbiga. Trois militaires ont été tués. Parmi eux figurent un officier, le conducteur du véhicule et le tireur.
Ecoles fermées
Quatre autres soldats blessés ont été évacués dans un centre de santé pour une prise en charge appropriée. Le véhicule semi-blindé est entièrement calciné à la suite de l’explosion.
Les régions du Nord, du Sahel et de l’Est du Burkina Faso sont régulièrement le théâtre d’attaques attribuées à des terroristes présumés. Ces attentats aux engins explosifs improvisés ont fait un peu plus d’une cinquantaine de morts depuis le mois d’août 2018.
En visite en France il y a quelques jours, le président Roch Marc Christian Kaboré a souligné l’urgence des mesures contre le terrorisme, qui a provoqué la fermeture de 600 écoles dans ces trois régions.