Ouagadougou – Des attaques armées étaient en cours vendredi matin dans le centre de Ouagadougou, notamment près de l’ambassade de France et de l’état-major des armées, selon un correspondant de l’AFP et des témoins.
Selon des témoins, cinq hommes armés sont sortis d’une voiture et ont ouvert le feu sur des passants avant de se diriger vers l’ambassade de France dans le centre de la capitale du Burkina Faso.
Un correspondant de l’AFP sur place a entendu des échanges de tirs intenses et vu un véhicule, celui des assaillants selon des témoins, en feu sur la chaussée. Des unités de gendarmerie et de l’armée se déployaient sur les lieux a également constaté ce correspondant.
D’autres témoignages ont fait état d’une explosion près de l’état-major des armées burkinabè et de l’institut français, à environ un kilomètre de cette première attaque, toujours dans le centre de la capitale burkinabè.
Attaque en cours à #Ouagadougou des tirs nourris et des explosions sont entendus Ouagadougou #BurkinaFaso pic.twitter.com/L3I7obCYab
— Olivier Dubois (@LolivDubois) 2 mars 2018
La capitale du Burkina a été ces dernières années à plusieurs reprises la cible d’attaques jihadistes visant des cibles fréquentées par les Occidentaux, et les attaques de groupes jihadistes contre des représentants de l’État (gendarmeries, écoles notamment) sont régulières dans le nord du pays, frontalier des zones instables du Mali.
Le 13 août dernier, deux assaillants avaient ouvert le feu sur un café-restaurant hallal, le Aziz Istanbul, situé sur la principale avenue de la capitale, faisant 19 morts et 21 blessés. L’attaque n’a pas été revendiquée.
Le 15 janvier 2016, trente personnes, dont six Canadiens et cinq Européens, avaient été tuées lors d’un raid jihadiste contre l’hôtel le Splendid et le restaurant Cappuccino dans le centre de Ouagadougou. L’assaut, donné par les forces burkinabè soutenues par des militaires français, avait duré une douzaine d’heures et l’attaque avait été revendiquée par Al-Qaida au Maghreb islmaique (Aqmi) qui l’attribue au groupe jihadiste Al-Mourabitoune.
(©AFP / 02 mars 2018 10h56)
Pensées pieuses ; ils ont choisi un Vendredi!
Est ce que les sous préfets partiront marchés ?
Je ne vais pas vite en besogne, mais j’ai toujours dit, depuis au temps de Blaise, que Dieu punisse Blaise pour ce qu’il a fait au nord du Mali et non le Burkina par le fait de Blaise. Ce Monsieur était très mauvais et il ne recule derrière rien à cause de ses intérêts sordides.
Le retour de la manivelle ?
On est tenté de le dire et on doit d’ailleurs le dire même si nous sommes de coeur avec les pauvres populations du Burkina Faso qui payent là les turpitudes d’un blaise compaoré, qui, il y’a peu; était encore l’emissaire d’Iyad Ag ghaly contre le Mali. Sans oublier que le MNLA avait sa base au palais kosyam de Ouagadougou ( dixit Roch Marc christian Kaboré)
Arrêtons de nous réjouir du malheur des autres. En 2012 nous avons laissé nos garnisons et nos équipements pour fuir devant quelques dizaines de Touaregs en sandales. Sur les 900 kilomètres de frontière MALI-Burkina, 500 sont devenus frontière Azawad-Burkina. Si le MALI a fui devant le MNLA pour demander à négocier pourquoi c’est le Burkina Faso qui devait lui déclarer la guerre ? Arrêtons de prendre les conséquences pour les pour les causes !
Quand l’armée Malienne a fui les voisins ont tout fait pour pouvoir intervenir avant que la situation ne s’aggrave mais ils ont essayé un refus catégorique de la junte et de ses soutiens (IBK y compris). Maintenant tout est perdu et 6 ans après ils sont obligés de venir se battre là où nous on a sauvé les fesses. 💡💡💡💡
SANKINGBA, quel retour ? Quelle manivelle ?😲😲
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