Burkina Faso: un avant-projet de charte de transition élaboré

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Burkina Faso: un avant-projet de charte de transition élaboré
Le leader de l’opposition Zéphirin Diabré, lors de la réunion qui a rassemblé opposition, société civile, leaders religieux et coutumiers, en vue d’élaborer un projet de charte de transition, à Ouagadougou, le 8 novembre 2014.
AFP PHOTO / ISSOUF SANOGO

L’opposition, la société civile, les leaders religieux et coutumiers réunis ce samedi à Ougadougou ont élaboré un projet de « charte de transition », dont la version finale doit être formellement adoptée dimanche. Le document sera ensuite remis aux représentants de l’armée.

Le document qui vient d’être adopté par les partis de l’opposition, la société civile, les leaders religieux et coutumiers est un additif à la Constitution. Cette charte définit les organes de la transition et leur mission. Ces organes sont le président, l’Assemblée nationale de transition et le gouvernement de transition.

Cet avant-projet de charte prévoit 25 membres pour le gouvernement, dont la répartition doit prendre en compte les femmes, les jeunes les syndicats et les Burkinabè de l’étranger.

Quant à l’Assemblée nationale de transition, elle sera composée de 90 membres, avec dix sièges réservés à l’armée.

Dans ce document, qui sera finalisé et transmis au lieutenant-colonel Zida dans quelques heures, les participants proposent une commission de la réconciliation nationale et des réformes, qui aura pour but de restaurer et de renforcer la cohésion sociale et l’unité nationale, avec une sous-commission Vérité, justice et réconciliation nationale.

La durée de la transition sera de 12 mois dès la validation de cette charte. Certains participants assurent déjà que le président et le gouvernement de la transition seront connus au plus tard jeudi prochain.

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Par RFI

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2 COMMENTAIRES

  1. Nous sommes de tout cœur avec le peuple frère kurkinabé. 😀

    Comme tous les pays de l’Afrique de l’Ouest, nous demandons à la communauté internationale de ne prendre aucune mesure de répression contre le peuple burkinabé.

    Nous invitons le peuple frère et ami burkinabé à ne plus, et sous aucun prétexte, accueillir des groupes de rebelles qui commettent des crimes sur le territoire malien.

    Aucun criminel recherché par le Mali ne doit bénéficier du gîte et du couvert sur le territoire burkinabé.

  2. Toutes mes félicitations à la société burkinabé qui ouvre les yeux des peuples.
    Mais, faites bcp attention aux pièges pour ne pas finir par la petite porte comme le bourreau Blaise

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