Burkina Faso: le procureur général a été saisi pour la réouverture du dossier sur la mort du journaliste Norbert Zongo

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Les Burkinabés n'oublient pas Norbert Zongo, directeur de l'Indépendant, assassiné alors qu'il enquêtait sur la mort de David Ouedraogo, chauffeur du frère cadet du chef de l'Etat, François Compaoré. AFP
Les Burkinabés n’oublient pas Norbert Zongo, directeur de l’Indépendant, assassiné alors qu’il enquêtait sur la mort de David Ouedraogo, chauffeur du frère cadet du chef de l’Etat, François Compaoré.
AFP

Le procureur général a été saisi pour la réouverture du dossier Norbert Zongo. L’annonce a été faite par la ministre de la Justice Joséphine Ouédraogo lors du conseil des ministres ce mardi 23 décembre. Avec le dossier Thomas Sankara, c’est l’une des principales revendications des Burkinabè. Norbert Zongo avait été assassiné en 1998 alors qu’il enquêtait sur la mort du chauffeur du frère du président déchu, François Compaoré.

En 2006, la justice avait déclaré un non-lieu et depuis, sa famille ne cessait de demander justice. Le 13 décembre dernier, lors du 16e anniversaire de sa mort, des milliers de Burkinabè avaient exigé la réouverture du dossier.

C’était il y a 10 jours, date de la commémoration de la mort de Norbert Zongo. Des milliers de Burkinabè étaient descendus dans les rues, scandant des slogans pour exiger la réouverture du dossier d’enquête du célèbre journaliste, disparu le 13 décembre 1998. Des membres de la transition dont le Premier ministre Isaac Zida avaient également pris part à cette manifestation populaire.

Poussé par la foule, l’officier supérieur de l’armée burkinabè avait affirmé avoir entendu le message « très clair » : « Le peuple veut la justice, alors justice sera rendue au camarade Norbert Zongo et sera rendue à tous ceux qui sont tombés sur les balles assassines du président Blaise Compaoré ».

Dix jours plus tard, la promesse semble être en passe d’être tenue avec l’annonce faite en Conseil des ministres par la ministre de la Justice, Joséphine Ouédraogo. La justice burkinabè avait rendu un non-lieu sur ce dossier en 2006 au grand dam de la famille du journaliste qui avait porté l’affaire devant la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples.

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4 COMMENTAIRES

  1. NYPD STOP THE VIOLENCE! If a black civilian had shot at a veiclhe 50 times for brushing up against him, would he still be walking the streets?The officers should be treated the same way any black male would be treated in this instance. The officers should be immediately fired, arrested, and placed in chains on Rikers Island.Then they should be tried in a courtroom. While they are being tried, they should be kept in a cell and only let go when their innocence is determined by a jury of black men and women. Michael Bloomberg had fired a man for playing Solitaire on an office computer during his break. Why cant he fire these officers who were obviously doing the wrong thing?If Bloomberg really believes that these acts were disturbing, why cant he fire the officers on the spot just as he did the man playing solitaire?The answer is that the brutal slaying of this innocent black men is not disturbing to Bloomberg. Its just more lip service.

  2. Ca, ça risque fort de rendre Ibk MEDITATIF! 😆 😆 😆

    De voir qu’au 21ème siècle, même quand on t’a viré du pouvoir, on peut quand même ressortir les affaires « qui dérangent » et te traduire en justice… 😆 😆 😆 😆

    Sur! Ca va nous le rendre MEDITATIF!…

    Il risque de penser au « après de après »!… Quand il sera lui aussi réfugié en cote d’ivoire ou au sénégal avec Madame et Karim!

    Bref: Bientôt, quoi!

  3. Il y a des âmes qui ne se couchent pas, c’est le cas de Norbert ZONGO, je reste certain que cet homme sera venger en punissant les deux fautifs que sont Blaise COMPAORE et François COMPAORE deux satan du Burkina Faso.

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