La population reste très mobilisée contre le projet de réforme de la Constitution qui sera examiné jeudi 30 octobre par le Parlement qui doit permettre au président Compaoré de briguer un nouveau mandat, après 27 années déjà passées au pouvoir. Des centaines de milliers de personnes ont défilé mardi à Ouagadougou et aujourd’hui encore la mobilisation sera au rendez-vous.
La nuit n’a pas été calme pour certains habitants de Ouagadougou. Des groupes de jeunes qui tentaient de boucler des rues de la capitale ont été dispersés par la police.
On a assisté parfois à des courses, à des scènes de guérillas urbaines, entre ces manifestants et les forces de sécurité ; courses-poursuites, pneus brûlés, jets de gaz lacrymogènes, ont rythmé une partie de la nuit dans certains quartiers.
Une statue déboulonnée
La manifestation s’était pourtant bien déroulée au cours de la journée. Jointes au téléphone par RFI, plusieurs sources ont signalé de fortes mobilisations de populations dans les grandes villes du pays. A Ouagadougou, plusieurs centaines de milliers de personnes ont défilé calmement dans les rues. C’est une véritable marée humaine qui a envahi la place de la Nation pour dire non à la modification de la Constitution.
C’est quand certains manifestants ont voulu occuper le rond-point des Nations unies, situé à quelques centaines de mètres de l’Assemblée nationale que les affrontements ont commencé. A Bobo-Dioulasso, la deuxième ville du pays, une statue du président Blaise Compaoré a été déboulonnée et mise à terre.
« Nous demandons au président Compaoré et à son gouvernement d’entendre et d’écouter son peuple et de retirer sans délai le projet de loi modifiant l’article 37 de la Constitution. Et le Burkina retrouvera sa situation de paix, de stabilité, et de concorde nationale », a déclaré à RFI Ablassé Ouedraogo, ex-ministre devenu opposant et organisateur de cette journée de protestation.
Le gouvernement temporise
Dans un communiqué, le ministre de la Communication a déploré des débordements dans certaines villes où les marcheurs ont emprunté des itinéraires autres que ceux indiqués par les organisateurs. Alain Edouard Traoré estime que « ces manifestations illustrent sans aucun doute la vitalité de notre démocratie ». « Le gouvernement en appelle au sens de la responsabilité et à la retenue, afin d’éviter tout acte qui pourrait compromettre la paix et la stabilité », peut-on encore lire dans ce communiqué.
Toute la journée de mardi, les autorités ou les cadres du CDP, le parti au pouvoir, n’ont pas répondu aux sollicitations de RFI.
Aujourd’hui, ce sont des syndicats qui seront dans quelques heures dans la rue, pour réclamer une amélioration du système éducatif et la satisfaction de leurs revendications…….Lire la suite de l’article sur rfi.fr
@ l’ivoirienne, je suis desole mais il faut se mettre au dessus de certaines choses, meme si la C.I et mon pays le Mali, je dirais le Maliba ont connu et connaissent jusqu’a present des problemes, ne souhaitons jamais malheur a son voisin. Merci de me comprendre.
Esperons le cas du B.F se fera sans trop de bavures ni de confrontations civils-militaire.
Braves peuples du pays deshommes integres n’abandonnez pas, jamais. Never give up! La victoire est proche si vous formez un et indivisible. Blaise partira et il va degager sinon il subira le meme sort que certains presidents qu’il connait bien.
Par le Peuple et pour le Peuple.
la vie est bizzard deh!,tous les pays qui ont conspiré,aidé et abrité les rebelles qui ont destabilisé mon pays,vont tous connaitre une rebellion,le mali a eu pour lui avec azawad humm! hi!hi!hi!hi!
pendant combien de temps tu resteras en chaleur ?
Serte c’est bien d’exprimer ce que vous avez en travers de votre gorge mais comprenez que dans toute chose il y a une limite en tout . De grâce nous vous lancez en rien ; faite place à la communication avant toute chose .
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