Gilbert Diendéré, chef des putschistes burkinabè qui avaient suspendu la transition en septembre avant de rendre le pouvoir, a été inculpé pour crimes contre l’humanité. C’est le colonel Sita Sangaré, directeur de la justice militaire, qui l’a annoncé au cours d’une conférence de presse à Ouagadougou vendredi 16 octobre. Dans le cadre de l’enquête sur ce putsch, 23 personnes, des civils et des militaires, ont été inculpées. A Ouagadougou, les enquêteurs ont également perquisitionné le domicile privé de Guillaume Soro, président de l’Assemblée nationale ivoirienne.
Alors que sa tentative de putsch était en passe d’échouer, le général burkinabè Gilbert Diendéré, chef du Régiment de sécurité présidentielle, avait affirmé – non sans un certain panache – qu’il ne se déroberait pas et répondrait de ses actes devant la justice. Un mois jour pour jour après son coup d’Etat, il ne peut que constater que le glaive de cette dernière est sans pitié. Déjà accusé d’atteinte à la sureté de l’Etat, de collusion avec des forces étrangères en vue de déstabiliser le pays et de meurtres, le voilà aussi accusé de crimes contre l’humanité.
Le directeur de la justice militaire confirme par ailleurs les dix autres chefs d’inculpation contre le général qui avait mené le coup de force du 16 septembre dernier. Selon le colonel Sita Sangaré, des infractions particulièrement graves ont été relevées durant ce putsch. « Il faut dire que les inculpations varient suivant les personnes. Il y en a même qui sont poursuivies pour crimes contre l’humanité. Le général Diendéré est notamment poursuivi pour crimes contre l’humanité. La peine encourue peut aller jusqu’à la peine de mort », a-t-il expliqué gravement.
Pour l’instant, pas de réaction de la défense de Gilbert Diendéré
Secret de l’instruction oblige, le colonel Sangaré n’a cependant pas souhaité révéler les élements qui ont conduit le juge à inscrire ce chef d’accusation dans une liste déjà longue. Mais une source judiciaire croit pouvoir affirmer que des éléments probants ont été versés au dossier. Cette semaine déjà, l’ONG de défense des droits de l’homme Amnesty international révélait que des crimes de droit international avaient été commis par les soldats de Gilbert Diendéré.
Le Burkina Faso est maintenant “bien parti ” .
Le Burkina Faso ( pays des hommes intègres ) mérite maintenant son nom .
Le Burkina Faso est entrain de donner une très bonne leçon et un très bon exemple à l’Afrique toute entière .
Vive le Burkina Faso pays frère et ami , vive le Mali , vive l’Afrique , vive l’amitié entre les peuples .
Force reste à la loi et au droit international
La justice vaincra et triomphera partout dans le monde , il en va de la survie de l’humanité toute entière .
Tolérance et impunité zéro pour les assassins du peuple
Je rappelle encore que les autorités maliennes doivent suivre de près ces dossiers au Burkina car ces dossiers vont mettre à nu la connexion franco-burkinabè de déstabilisation du nord du Mali par l’entretien multiforme du MNLA et compagnies (djihadistes). J’entends par burkinabè, Blaise et ses proches (DIENDERE ET BASSOLE) et non le peuple burkinabè. ca sera le PYROMANE – POMPIER. C’est pourquoi, j’ai toujours de doute sur la tenue des procès et je souhaite vivement être démenti par les faits.
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