Burkina Faso: l’Union africaine se positionne pour une transition civile

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Blaise - procès
Le président burkinabè et médiateur dans la crise malienne, Blaise Compaoré.

L’Union africaine a appelé samedi 1er novembre dans un communiqué à une transition civile au Burkina Faso et demande aux forces armées de se mettre à la disposition des autorités civiles et de s’abstenir de tout acte ou propos qui pourrait envenimer la situation. L’Union africaine (UA) qui avec les Nations unies et la Cédéao mène une médiation au Burkina Faso. Cette délégation internationale devait tenir une conférence de presse samedi soir qui a finalement été annulée. Les concertations se poursuivent en vue de trouver une sortie de crise.

C’est l’Union africaine qui doit être en première ligne. C’est ce qu’indiquent plusieurs sources diplomatiques. La crise burkinabè fait figure de test pour un continent où l’on devrait assister à une trentaine de présidentielles dans les trois prochaines années avec certains chefs d’Etat sortant qui comme Blaise Compaoré ont l’espoir de modifier leur constitution pour se maintenir au pouvoir.

Depuis la désignation par l’armée du lieutenant-colonel Zida pour prendre la tête de la transition, il n’y a pas eu de réactions internationales à part celle de l’UA. «  On attend la fin des concertations en cours avec tous les acteurs, la société civile, les hommes politiques et l’armée », explique une source diplomatique occidentale. D’où également le report de la conférence de presse de la médiation.

Si la communauté internationale s’accorde sur le principe d’une transition menée par les civils, elle sait aussi qu’il sera difficile de ne pas laisser une place à l’armée. Mais quelle place? C’est tout ce qui devrait se jouer dans les prochaines heures. « Il y a une phrase importante dans le communiqué de l’Union africaine, indique un diplomate africain. C‘est que la forme de la transition – civile ou militaire – conditionnera l’appui international et notamment l’appui financier. » « ll est bien clair qu’en cas de répression populaire ou de coup d’Etat militaire, le Burkina Faso sera mis au ban des nations et des poursuites judiciaires pourraient être engagées », prévient-il, ajoutant que c’est tout ce que sous-entend le communiqué – encore très diplomatique – de la commission de l’Union Africaine…..Lire la suite de l’article sur rfi.fr

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10 COMMENTAIRES

  1. L’union Africaine et la CEDEAO me font pities, ces instances de clowns, manipules seulement et a la merci des occidentaux. La CPI n’est que de facade. Voyons la realite en face. quel president africain n’est pas un pion frncais pour proteger les interets francais en Afrique francophone? En Algerie, au Rwanda, qui derive vers les anglophones, au Togo, au Burundi, au Benin, au Congo Brazza, au Congo RDC, Cote d’Ivoire, Mali, Senegal etc…tous ces presidents sont la pour les francais, mais tout tourne mal par les revoltes populaires, alors la France en tete de ligne change de tons. C’est que Degaulle sidait: que les pays n’ont pas d’amis mais des interets. Et c’est la pure verite.Mes chers amis et amies, arretons de prendre la CPI pour autre si Nous voulons prendre notre avenir en mains, nous avons nous memes nos instances, nos lois et reglements (modernes et traditionels). Donc servons nous en pour rendre justice, pour aller del’avant, pour lutter contre tous les maux de nos societes. On calque sur l’occident, mais ce n’est tout le temps un bon exemple a suivre. La CPI n’est pas un organe absolu pour moi. Paroles d’1FILSDUMALIBA.

  2. Pourquoi Blaise Ebola a été déboulonné!

    En août 2014 à Washington le président du Faso s’en est allé dans une interview un peu trop libérée rappelant celle de l’ancien président malien Moussa Traoré à la Baule en France en 1990.

    Burkina24 nous rapporte ce qui suit à propos de cette interview:

    [« L’Afrique a besoin d’institutions fortes, mais pas d’hommes forts », déclarait Barack Obama, lors d’une visite en Afrique pendant son premier mandat. Le Président du Faso, Blaise Compaoré, pense plutôt le contraire. « Il n’y a pas d’institutions fortes, s’il n’y a pas d’hommes forts pour poser les jalons de ces institutions, dans la durée », a-t-il déclaré à TV5, BBC et France 24 depuis les Etats-Unis.]

    Fin de citation.

    Au pouvoir depuis 27 ans et ayant réussi à forger un statut de médiateur respecté dans les interminables conflits d’Afrique occidentale, le président du Faso qui a jusqu’ici reigné sans partage depuis qu’il a tué l’icône de la bonne gouvernance en Afrique, Thomas Sankara, s’est un peu trop lâché en défiant Obama jusque dans ses “18 mètres” à Washington.

    S’est-il laisser tromper par l’apparence innocent et gentleman au sourire ravageur d’Obama?

    Autant Obama peut paraître doux comme l’agneau, il reste le président de la première politique, militaire et culturelle du monde qui ne ban une pas avec les lignes tracées dans la marché actuelle du monde.

    Si Blaise Ebola doit son pouvoir et la stabilité de son régime à la France Afrique, les dirigeants de la France demandent d’abord l’avis des américains avant de prendre une décision importante dans leur politique internationale.

    Donc l’imprudence de Blaise Ebola, a été d’essayer de tenir tête aux États-Unis d’Amérique étant sur un piédestal France Afrique.

    Forcément que cela ne marche pas.

    Blaise Ebola a pu gérer les soulèvement populaire et la mutinerie militaire de 2011 qui en a suivi, au pire moment des révolutions arabes, en réorganisant la hiérarchie militaire.

    Il a certes pris de l’assurance après cette épisode qui a semblé conforté son régime et s’est peut être estimé inamovible après, jusque au point de vouloir jeter à la face de Washington que “chaque peuple doit tracer sa propre voie” en matière de démocratie.

    Non Blaise, les peuples sous domination ne tracerons pas leurs propres voies dans un monde injustice, ils doivent suivre les voies des puissants jusqu’à devenir puissants eux mêmes.

    Or l’Afrique depuis 54 ans ne fait pratiquement rien pour devenir puissante demain à cause de la mauvaise gouvernance d’une élite inconsciente et insouciante.

    Le modèle sociopolitique basé sur la démocratie pluraliste et son pendant économique du capitalisme et leur propagation actuelle dans le monde sont une volonté manifeste des États-Unis d’Amérique.

    Ni les arabes, ni les chinois, ni Hindous, ni Pakistanais, ni l’Amérique latine, ne peuvent actuellement se soustraire à cette volonté des américains au stade actuel de leur développement.

    La Chine bien que communiste avec plus d’un milliard d’âmes et un économie colossale planquée à la deuxième place du monde, est obligée de faire profil bas devant les américains notamment en matière économique.

    Alors pourquoi l’Afrique francophone, encore bercée dans sa France Afrique natale essaie de s’y soustraire avec ses dirigeants bavards truffés de nullité crasse?

    Blaise Ebola a donc sous estimé la CIA et sa formidable capacité de mobilisation et création de contestation massive dans ses murs.

    L’opposition burkinabé a trop facilement reçu un coup de maître au point qu’il faut se demander si elle n’était pas accompagné d’un maître dans les rues de Ouagadougou les 30 et 31 octobre 2014.

    La démocratie pluraliste sera donc imposée en Afrique, c’est un fait car c’est voulue par les américains, il faut juste que nous autres africains nous nous servions de ce modèle politique pour jeter les bases d’un développement harmonieux comme l’Asie et l’Amérique latine ont pu le faire avant nous.

    Mais si jamais nous nous servons de la démocratie pour continuer à piller nos peuples nous resterons toujours dépendants des autres nations de ce monde et jamais nous ne pourrions parler librement nos opinions devant aucun puissant de ce monde sans en avoir pour notre grade et souvent au prix de sang de nos propres compatriotes.

    C’est la leçon à tirer de cette nouvelle révolution burkinabé dont il faut suivre l’évolution comme du lait sur le feu si elle ne va pas accoucher d’une parodie à la malienne ou si elle mettra sur les fonds baptismaux une réelle démocratie et d’un vrai État de droit dans l’un des pays d’Afrique qui a connu le plus de coups d’État militaires sous les tropiques.

    Salute Ouagadougou!

  3. que la CDEAO foute la paix au peuple burkinabe.qu.il les laisse resoudre leur probleme le mediateur de l onu ibn chambass n a jamais recu une mediation.

  4. Ce qui est important c’est la reussite de la transition democrate.
    Le Burkina sort d’un regime autoritaire de 30 aqns.Il faut preparer
    les partis,la Societe Civile a une vie democrate: Institutions,Textes
    fondamentaux,renforcement de la societe civile.Il y a aussi des militaires democrates.L’armee doit etre pour l’avenement de la Democratie a 100 % et se retirer quand le moment vient.Il faut travailler pour accelerer le processus de transition democrate.
    Il y a eu un coup d’Etat,qu’on le veuille ou pas.Un militaire pour creer une Armee Republicaine et un regime civile democrate.Les
    decisions du moment doivent etre reflechies.Il faut laisser les acteurs agir.Ils connaissent le terrain et surtout les hommes.
    La decision d’une transition civile presente trop de risques,d’incertitudes.Elle n’est pas tres politique.

  5. La CEDEAO n’est un syndicat regroupant des apatrides chefs d’État africains instrumentalisés depuis l’occident.

  6. Ce dossier BURKINABE serait non seulement sensible mais embarrassant pour la CEDEAO. Un personnage controversé obligeant la CEDEAO a joué le profil bas en s’alignant derrière l’UA.
    BLAISE doit s’attendre à de nombreuses plaintes des familles des victimes de son régime. En tout les cas, BLAISE aura du mal à avoir au téléphone un chef d’État occidental synonyme de la pauvreté de son carnet d’adresse actuel!
    Les ennuis commenceront bientôt!

  7. La CDEAO est muette… ❗

    La CDEAO dirigée par Kadré Désiré Ouedraogo… ex-Premier Ministre de Blaise…

    Y aurait-il conflit d’intérêt ?

    Pourquoi Kadré ne dirigerait-il pas la transition ?

    ❗ ❗ ❗ ❗ ❗ ❗ ❗

  8. Il faut remettre à sa place cette racaille de militaires abrutis et incompétents qui mangeaient il y a peu la soupe avec l’Assassin Blaise Ebola et ce depuis 27 ans.

    Respectez la constitution du Faso dans l’organisation de la transition démocratique!

    Le peuple a demandé et acquis le respect de la constitution par Blaise Ebola et ce n’est pas une racaille de militaires abrutis qui viendra faire de l’ombre au peuple souverain et brave du Faso.

    QUE CETTE RACAILLE DE MILITAIRES ABRUTIS DÉGAGE DANS SES CASERNES UN POINT ET UN TRAIT!

    Salute Ouagadougou!

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