Trente-quatre ans après la mort du “père de la révolution” burkinabè, la date du procès de l’assassinat de Thomas Sankara a finalement été fixée au 11 octobre. L’ancien président Blaise Compaoré sera sur le banc des accusés.
Bientôt la vérité dans l’affaire Thomas Sankara ? La date du procès de l’assassinat de l’ancien président du Burkina Faso, tué avec douze autres personnes lors d’un coup d’État en 1987, a été fixée, mardi 17 août, par le procureur militaire du Burkina Faso. L’ancien président Blaise Compaoré et douze autres accusés seront jugés à Ouagadougou à partir du 11 octobre.
“Le procès des personnes mises en cause dans l’affaire de l’assassinat du président Thomas Sankara et de ses douze compagnons s’ouvrira le lundi 11 octobre 2021 à partir de 9 h (GMT et locales)”, indique un communiqué transmis à l’AFP. Le texte précise que le procès sera “public” et délocalisé “dans la salle des banquets de Ouaga 2000”.
“Beaucoup d’accusés décédés”
Mi-avril, le dossier avait été renvoyé devant le tribunal militaire de Ouagadougou, après la confirmation des charges contre les principaux accusés, dont l’ex-président du Burkina Faso Blaise Compaoré, 34 ans après la mort du “père de la révolution” burkinabè.
Outre Blaise Compaoré, 12 autres accusés seront jugés pour “attentat à la sûreté de l’État”, “complicité d’assassinats” et “complicité de recel de cadavres”. Parmi eux figurent le général Gilbert Diendéré, l’un des principaux chefs de l’armée lors du putsch de 1987, devenu ensuite chef d’état-major particulier de Blaise Compaoré, ainsi que des soldats de l’ex-garde présidentielle.
Le général Diendéré purge actuellement au Burkina Faso une peine de 20 ans de prison pour une tentative de coup d’État en 2015.
Davantage de personnes étaient mises en cause initialement, mais “beaucoup d’accusés sont décédés”, selon les avocats de la partie civile.
Arrivé au pouvoir par un coup d’État en 1983, le président Sankara a été tué à 37 ans par un commando le 15 octobre 1987, lors d’un putsch qui porta au pouvoir son compagnon d’armes d’alors, Blaise Compaoré.
Blaise Compaoré en exil en Côte d’Ivoire
La mort de Thomas Sankara, devenu une figure panafricaine et surnommé le “Che Africain”, était un sujet tabou pendant les 27 ans de pouvoir de Blaise Compaoré, lui-même renversé par une insurrection populaire en 2014.
L’affaire a été relancée, après sa chute, par le régime de transition démocratique, et un mandat d’arrêt international a été émis contre lui par la justice burkinabè en décembre 2015.
En février 2020, une première reconstitution de l’assassinat de Thomas Sankara s’était déroulée sur les lieux du crime, au siège du Conseil national de la révolution (CNR) à Ouagadougou.
Blaise Compaoré vit en Côte d’Ivoire, pays voisin du Burkina Faso, où il s’était enfui après sa chute et dont il a obtenu la nationalité. Il devrait être jugé par contumace, sauf s’il se présente volontairement devant ses juges.
C’est la formalisation de la pénalité qu’on attend, pas de procès… car le Criminel est connu au-delà de tout doute! Encore avec la méchanceté noire des africains qui détruit tout ce qui est bien par égoïsme, jalousie … et surtout pour assouvir notre soif insatiable pour le luxe et la vie flamboyante (belles femmes, belles maisons, belles voitures…des habilles flamboyants etc…). Aucun blanc n’a tue un seul africain par ses propres mains …. c’est toujours nos propres serpents négros qui tuent leur frères:
-Qui a tué Sankara? LA MAIN DE Notre propre serpent noir
-Qui a tué Modibo Keita? LA MAIN DE Nos propres serpents noirs
-Qui a tué Olympio? LA MAIN DE Nos propres serpents noirs
– Qui a tué Lumumba? LA MAIN DE Nos propres serpents noirs
-Qui a tué… qui a tue ???? c’est toujours les mains de nos serpents noirs.
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