– Pour une durée de trois mois renouvelables
Le Parlement de transition du Burkina Faso a autorisé mardi, l’envoi d’un contingent militaire au Niger, face à la menace d’intervention militaire de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) pour rétablir l’ordre constitutionnel.
Le projet de loi portant autorisation de l’envoi d’un contingent militaire en République du Niger a été voté à l’unanimité par les 71 membres de l’Assemblée législative de Transition, a annoncé le Parlement.
La durée de la mission sera de trois mois renouvelables, à compter soit de la date effective d’envoi ou de la date du début de l’intervention de la CEDEAO, selon la même source.
“L’assistance militaire dévolue au contingent consistera à donner une main forte et un appui capacitaire dans des domaines assez précis”, a déclaré devant le Parlement, le Colonel-Major Kassoum Coulibaly, ministre d’Etat en charge de la Défense du Burkina Faso.
Le ministre a, en outre, souligné que le déploiement du contingent s’effectuera dans la continuité des opérations de sécurisation du territoire national, à l’image des opérations conjointes que les deux pays effectuent souvent.
Depuis le 26 juillet, date à laquelle, les militaires ont pris le pouvoir au Niger, le pays vit sous la menace d’une éventuelle intervention militaire de la CEDEAO qui entend rétablir l’ordre constitutionnel.
Face à cette menace, les pouvoirs militaires du Burkina Faso et du Mali ont affirmé leur soutien à l’administration militaire du Niger et leur engagement à l’appuyer face à toute intervention militaire.
Samedi, le président de la transition au Mali, le colonel Assimi Goïta, celui du Burkina Faso, le capitaine Ibrahim Traoré et le président du Conseil national pour la sauvegarde de la patrie au Niger, le général Abdourahamane Tchiani, ont signé la Charte du Liptako-Gourma instituant l’Alliance des États du Sahel (AES).
Source: https://www.aa.com.tr/fr