Burkina Faso: des doutes sur la liberté de mouvement du président

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Burkina: prestation de serment du nouveau président Michel Kafando
Le nouvel homme fort du Burkina Faso, son président par intérim, Michel Kafando.
AFP/ROMARIC HIEN

Michel Kafando est libre de ses mouvements, a assuré le chef des putschistes au Burkina Faso. Ambiance particulière autour du palais présidentiel, où le président de la transition burkinabè a, semble-t-il, pu recevoir quelques personnes vendredi 18 septembre 2015.

« Michel Kafando a été libéré et il se trouve dans sa résidence officielle. » C’est par ces mots que le général Gilbert Diendéré, chef des putschistes, a annoncé la libération de celui qui était encore, il y a quelques jours, le président de la transition du Burkina Faso. La résidence officielle, c’est la résidence réservée au chef de l’Etat, située à quelques pas du palais présidentiel et hautement protégée par les éléments du Régiment de sécurité présidentielle.

Seuls quelques privilégiés ont pu voir Michel Kafando depuis l’annonce de sa libération par le général Dienderé. « Le président Michel Kafando est là. Il reçoit beaucoup de monde », nous a répondu l’un de ses proches. Mais toutes nos tentatives pour approcher le président Michel Kafando sont restées vaines. Au téléphone, notre interlocuteur explique pourquoi Michel Kafando ne peut pas nous recevoir : « J’ai transmis votre message au président Kafando. Il est fatigué et doit se reposer. Il vous recevra en fonction de son emploi du temps. »..…Lire la suite sur rfi.fr

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  1. LES 5 SANCTIONS DE L’UNION AFRICAINE CONTRE LE BURKINA FASO
    1) interdiction de voyage et gel des avoirs de tous les membres du Comité national pour la démocratie et de toute personnalité qui participerait au « Gouvernement » qu’ils pourraient créer ;
    2) sont qualifiés comme éléments terroristes tous les officiers supérieurs du RSP impliqués dans l’enlèvement et la séquestration du Président de la Transition, du Premier Ministre et de certains membres du Gouvernement;
    3) Démarches auprès des institutions internationales (TPI) en vue du jugement des auteurs du coup d’état et de leurs soutien;
    4) Entreprendre des démarches auprès de l’UEMOA en vue de priver le Burkina Faso de tout accès aux ressources de la Banque centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) ;
    5) Demander à tous les partenaires bilatéraux et multilatéraux de suspendre tous les programmes de coopération, économique, militaire et sécuritaire avec le Burkina Faso.

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