“Je ne peux accepter de lire (…) que j’aurais pu avoir des liens coupables avec les terroristes d’Al-Qaïda au Maghreb Islamique, lesquels justifieraient en réaction les attaques subies par mon pays”, affirme M. Compaoré, rompant ainsi “un devoir de réserve absolu” qu’il observait depuis sa chute, selon le communiqué transmis par son avocat Pierre-Olivier Sur.
“Ceci est odieux, scandaleux, abject. Et chacun comprendra que cela nécessite qu’aujourd’hui, je brise exceptionnellement le silence et que je quitte mon devoir de réserve pour condamner fermement des allégations formulées avec légèreté qui ne sont que la marque d’une très grave irresponsabilité”, souligne l’ancien président.
“Depuis que j’ai quitté le pouvoir, j’ai observé un devoir de réserve absolu. Cependant, je reste très attentif à l’actualité de mon pays. J’ai souffert lorsqu’il a été l’objet d’attaques terroristes qui ont occasionné de nombreuses pertes en vies humaines”, assure M. Compoaré.
Le Burkina a été victime de deux attentats majeurs à Ouagadougou en août 2017 (19 morts) et janvier 2016 (30 morts) ainsi que d’innombrables attaques dans ses zones frontières depuis 2016. Ce pays sahélien pauvre avait été préservé de toute attaque pendant la présidence de Compaoré.
L’actuel président burkinabè Roch Marc Christian Kaboré a notamment observé le 5 novembre à TV5 Monde que “l’ex-président Blaise Compaoré a joué des rôles de médiation au Mali qui ont fait que, de façon constante, nous avons eu certaines collusions –je pèse mes mots– +collusions+ avec les forces jihadistes qui sont au Mali”.
“En matière de terrorisme, la polémique et la division partisane n’ont pas de sens. L’union sacrée est plus qu’un impératif. C’est une exigence absolue. Je salue à cet égard les efforts effectués par mon successeur, démocratiquement élu, le président Roch Marc Christian Kaboré, que je respecte”, ajoute Compaoré.
“Il (Kaboré) s’investit, avec le gouvernement, les Forces de Défense et de Sécurité, sans concession et en synergie avec les chefs d’Etat de la sous-région et les Nations unies dans la lutte contre le terrorisme”, poursuit l’ancien président, qui fait mine de ne pas avoir relevé les déclarations à TV5 de son successeur.
Des observateurs avaient aussi évoqué ces liens présumés, soulignant le rôle prépondérant du régime Compaoré dans la libération de plusieurs otages occidentaux dans la sous-région. Certains soulignaient notamment les relations de Moustapha Chafi avec les groupes jihadistes. Ce Mauritanien, fin diplomate et excellent connaisseur de la région, a longtemps été un conseiller de Compaoré.
(©AFP / 17 novembre 2017 18h07)
Personne ne doit composer ou répondre ce traitre compaore Blaise. Il est plus criminels que les djihadistes. 27 ans de pouvoirs , ses mains sont tachetées de sang humain. Qu’il la ferme en attendant le dernier jugement .
– M Compaoré, tjrs fidèle à lui-même!
– Dans la rubrique “Devoir de silence”, il nous annoncera prochainement et sans gêne impeccable qu´il ne connait rien dans l´assassinat de M Sankara…!
Il a toujours nié avoir eu connaissance de l’assassinat de Thomas SANKARA . Cet homme n’est pas un noble. Il n’a pas honte de dire “mon pays” s’agissant du Burkina Faso. Il sait bien qu’il est ivoirien et non burkinabé . S’il était comme le Pere de la révolution Thomas SANKARA , il serait enterré au Burkina Faso. Mais hélas ! chassé par la rue, lui seul sait comment il a été extirpé. Different de SANKARA qui a dit aux autres “couchez-vous, c’est moi qu’ils cherchent”. SANKARA les mains en l’air sort de la salle de réunion , la suite est connue! Malheur à Blaise Compaore et ses camarades qui ont assassine l’espoir de tout un continent “l’Afrique”.
“mon pays”, quel pays? ton pays est la Cote d’Ivoire que tu as choisi en toute connaissance de cause. Quelle inconscience!!
Va labas affreux personage, tu vas mourrir “n’djo”, espece d’assassin.
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