Burkina: un commissariat incendié dans le nord, près de la frontière malienne

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Des gendarmes à Ouagadougou, Burkina, le 22 septembre 2015.
Des gendarmes à Ouagadougou, Burkina, le 22 septembre 2015.

Ouagadougou, – Le poste de commissariat de police de Koumbri, localité située à 220 km au nord de Ouagadougou, près de la frontière malienne, a été incendié dans la nuit de lundi à mardi, a appris l’AFP de sources sécuritaires.

“Des hommes non identifiés ont incendié le poste de commissariat de Koumbri lors d’une attaque menée ce lundi vers 23h (locales et GMT), sans faire de victimes ni de blessés”, a indiqué l’une de ces sources sous le couvert de l’anonymat.


Koumbri est une commune rurale située à 30 km de Ouahigouya, chef lieu de la région du nord, en proie a des attaques récurrentes.

Les assaillants, dont le nombre “n’a pas pu être déterminé”, ont également “incendié le domicile du commissaire et emporté quatre motos” appartenant à des policiers, a ajouté cette source.

Un “renfort de police venu du Bam (province voisine) a permis de prendre en chasse les assaillants, occasionnant des échanges de tirs à quelques kilomètres de la frontière malienne”, a indiqué une autre source policière.

“Cette traque a permis de récupérer quatre motos, dont trois appartenant aux assaillants, des centaines de munitions, des téléphones portables et des bidons d’essence”, a-t-elle ajouté.

Fin novembre, deux personnes avaient été tuées et deux autres blessées lors de deux attaques simultanées dans la même province du Yatenga.

Le nord du Burkina Faso, frontalier du Mali et du Niger, est le théâtre d’attaques jihadistes depuis le premier trimestre 2015, qui ont fait 133 morts en 80 attaques, selon un bilan officiel.

Le gouvernement s’est montré incapable d’enrayer ces attaques militairement alors que les groupes prennent régulièrement pour cible des membres de l’administration ou des pouvoirs publics.

En décembre 2016, une attaque contre un bataillon du groupement des forces antiterroristes, stationné à Nassoumbou, près de la frontière malienne, avait fait douze morts.

Cette attaque, la plus meurtrière contre l’armée, avait choqué le pays.
ab/ck/stb

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2 COMMENTAIRES

  1. SI les forces des sécurités ont reçus à récupérer leurs téléphones surement les policiers devront connaitrer leurs complices et l’était qui doit faire son devoir .

  2. Bamanaluw koh: “Niyé danifènh jugu dan, n’a mafalénh ignèna, a nafalénh i dénlu gnèna”.

    Les Bamanans disent: “Quand tu plantes une graine nuisible, si elle ne pousse pas sous tes yeux, alors elle poussera sous les yeux de tes enfants”.

    Les burkinabé sont les plus grands traîtres parmi tous les nègres d’Afrique. Ils ont aidé les français à créer la guerre civile en Cote-d’Ivoire, puis ils ont aidé les français à instrumentaliser les touarègues du MNLA pour déstabiliser le Mali et massacrer les nègres maliens. Les burkinabés n’ont même pas hésité à venir sécourir les chefs rébelles du MNLA à Gao quand ces derniers étaient proches d’une mort certaine. Des hélicoptères burkinabés sont venus à Gao, en violation de la souverainété malienne et ont sauvé les chefs rébelles touarègues en les transportant à Ouaga. Vous voyez pourquoi les nègres restent derniers des derniers, esclaves des esclaves et idiots des idiots ???

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