Brahim Ghali sort sur son mutisme mais refuse de répondre aux questions qui fâchent

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Depuis que l’Espagne a annoncé soutenir le plan d’autonomie marocain sur le Sahara, Brahim Ghali le chef du front polisario s’est exprimé pour la première fois en accordant une interview en exclusivité depuis les camps de Tindouf au journal espagnol « El Mundo ».

Dans cette interview, le chef des mercenaires affirme ne pas renoncer à l’autodétermination de son peuple et accusé le chef de l’Exécutif d’agir dans le dos de la société espagnole et du Parlement.

Il ajoute, dans ce sens que c’est l’ONU et ses résolutions qui doivent prévaloir dans l’achèvement de la décolonisation des territoires occupés. La partie la plus noble de l’Espagne est son peuple.

La sortie médiatique de Ghali intervient quelques jours avant la prochaine réunion du Conseil de sécurité prévue le 20 avril durant laquelle l’examen de la mission onusienne au Sahara (MINURSO) sera fait par l’instance exécutive de l’ONU.

Le Représentant spécial de l’ONU, Alexander IVANKO fera le point sur la situation sur le terrain, et l’envoyé personnel du Secrétaire Général de l’ONU, StaffanDE MISTURA, exposera les conclusions de sa première tournée régionale. Déjà, les positions entre le Front et Rabat sont plus que jamais irréconciliables.

Preuve de la fébrilité de Ghali à répondre aux 22 questions qui lui ont été posées par El Mundo, trois d’entre elles sont restées sans réponse, notamment sur ses antécédents criminels ainsi que sur des éventuels attaque du polisario sur des intérêts espagnols comme fut le cas des marins espagnols assassinés en 1970.

Pour conclure, Brahim Ghali affirme ne pas comprendre le tournant du leader socialiste sur la cause sahraouie.

Le Maroc et l’Espagne préparent aussi la prochaine visite du président du gouvernement espagnol, Pedro Sanchez, prévue dans les très prochains jours et qui viendra consolider et réitérer cette volonté commune d’aller de l’avant.

 

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