« Nous nous sommes tous sentis agressés ». C’est en ces termes que les trois chefs d’Etat ont réagi face aux menaces de Boko Haram. Face au sursaut des Nigériens, le président togolais Faure Gnassingbé s’est dit impressionné : « Nous devons saluer le sursaut du peuple nigérien, et, surtout, féliciter et saluer la bravoure, la combativité des forces armées du Niger qui ont su repousser les différentes attaques ».
Pour le président béninois Boni Yayi, solidaire du Niger dans l’épreuve qu’il traverse, la guerre contre Boko Haram n’est pas négociable. « Nous sommes déterminés à en finir, a-t-il déclaré. La guerre contre Boko Haram pour nous n’est plus négociable. La guerre contre Boko Haram devient maintenant une affaire de résistance populaire. La guerre contre Boko Haram exige l’union sacrée de toutes les forces politiques, de la société civile, de toutes les populations. »
En remerciant ses frères togolais, béninois et ivoirien, le chef de guerre nigérien, comme l’a si gentiment rappelé le président togolais, s’est dit déterminé à éradiquer Boko Haram dans l’espace sahélo-saharien. « Nous sommes déterminés à éradiquer Boko Haram dans la sous-région. Boko Haram sera vaincu. Inch’Allah. Je n’ai aucun doute », a répété Mahamadou Issoufou. En attendant les 8 500 hommes de la force multinationale, Boko Haram vient de faire de nouvelles victimes : deux soldats nigériens ont trouvé la mort mardi à Bosso, leur véhicule a sauté sur une mine…………..Lire la suite sur rfi.fr