Barack Obama fait son retour en politique

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Pour Obama, la décision de Trump sur le climat n'arrêtera pas le reste du monde
L'ex-président américain Barack Obama, le 24 avril 2017 à Chicago / © GETTY IMAGES NORTH AMERICA/AFP/Archives / SCOTT OLSON

Depuis qu’il a quitté la Maison Blanche, il est resté discret, se gardant de critiquer frontalement Donald Trump: Barack Obama remet pour la première fois le pied dans l’arène politique américaine jeudi. L’ancien président démocrate est attendu à deux réunions de campagne, la première dans l’Etat du New Jersey, à côté de New York, la seconde 500 kilomètres plus au sud, en Virginie.

A Newark comme à Richmond, M. Obama, 56 ans, apportera son soutien au candidat de son parti au poste de gouverneur. Ces deux scrutins se dérouleront le 7 novembre, un an après le coup de tonnerre mondial qu’a représenté la victoire de Donald Trump à la présidentielle du 8 novembre 2016.

Mais l’importance de ces rendez-vous tient surtout à leur rareté: les Américains sont peu consultés avant les échéances électorales de mi-mandat, en 2018. “Il y a seulement deux grosses élections cette année (aux Etats-Unis), pour le poste de gouverneur du New Jersey et celui de la Virginie”, explique à l’AFP le professeur de sciences politiques Larry Sabato. “Tout l’enjeu est de décrocher une position avantageuse dans la perspective des élections de mi-mandat de 2018”, souligne-t-il.

On ignore ce que va dire Barack Obama, dont le bilan de huit ans à la Maison Blanche fait l’objet d’une entreprise de démolition par son successeur. Depuis qu’il a quitté ses fonctions le 20 janvier, le premier président noir des Etats-Unis s’est tenu à l’écart du débat politique, fidèle à une tradition de réserve observée par ses prédécesseurs.

Silence rarement brisé 
Après s’être offert trois mois de vacances, M. Obama s’est attelé à la rédaction de ses mémoires, n’a que peu parlé en public et n’a donné pratiquement aucune interview. Les quelques fois où il a estimé devoir briser ce silence, il l’a fait sur des sujets d’importance nationale, comme l’immigration, la couverture santé ou la lutte pour le climat. Mais en retrouvant jeudi une ambiance de meeting face à des militants démocrates auprès desquels il a conservé une excellente cote, le 44e président américain pourrait être tenté de planter quelques banderilles dans l’échine de Donald Trump, qui lui ne se prive pas d’éreinter publiquement M. Obama.

Dans le New Jersey, le poste de gouverneur semble promis au démocrate Philip Murphy, qui succéderait au républicain Chris Christie, un ancien proche de M. Trump à l’image dégradée et à l’impopularité record en fin de mandat.

“Les démocrates ont devant eux une autoroute pour remporter le New Jersey, donc seule la Virginie fait l’objet d’une lutte disputée”, confirme Larry Sabato, qui enseigne justement à l’université de Virginie. La Virginie est un Etat pivot, le seul Etat du Sud historique remporté par Hillary Clinton en 2016. Son importance est renforcée par sa proximité géographique avec la capitale fédérale, Washington.

Scrutin test
“Si le Grand Old Party perd en Virginie, Trump sera largement tenu pour responsable”, analyse M. Sabato. En revanche, “si les républicains remportent le poste de gouverneur, alors Trump ne sera pas vu comme un boulet pour le parti en 2018”.

A Richmond, capitale de la Virginie et ancienne capitale des Etats confédérés, M. Obama soutiendra jeudi soir le candidat démocrate Ralph Northam. Cet ancien médecin militaire était crédité mercredi par un sondage Quinnipiac d’une légère avance dans la course l’opposant au républicain Ed Gillespie.

La venue de M. Obama dans ce centre d’affaires dynamique de plus de 220.000 habitants a suscité mercredi des longues queues pour obtenir un billet pour le meeting public.

Bien conscient de l’importance de ce scrutin dans sa stratégie de conserver sa majorité au Congrès, le président Trump a lourdement accusé Ralph Northam de lutter pour un gang de criminels hispaniques en soutenant des villes offrant un sanctuaire aux clandestins. Quant à Ed Gillespie, un ancien conseiller de George W. Bush devenu un lobbyiste millionnaire, il a pour l’instant conservé une distance prudente avec l’imprévisible président républicain, qui lui a pourtant apporté son soutien officiel.

 Par 7sur7.be – 19/10/17 – 07h38

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6 COMMENTAIRES

  1. Malheur à toi homosexuel que tues mr Barack, le président Trump vaut mille fois mieux que toi

  2. comrades retired President Obama did not ever leave politics instead he was doing what he do best sneaking around causing undue mischief however, he was doing it not in America but in Africa namely Kenya. After to failing to create chaotic conditions in Kenya to where Chase Bank may install a puppet as president Obama have decided to return to politics in America. Obama did a fabulous job of conning African Americans to extent none should protest anything President Trump do being Obama did nothing for them instead Obama was focused at assisting LGBT community. In a nutshell Obama in a most cost efficient manner had ridden America of generations of over hanging clouds that it owe African Americans compensation for slavery plus know it. Obama was paid quite well to get America pass that condition. Now he pursue as aide to Chase Bank becoming billionaire. It is alright with me as long as he do not further victimize Buntu getting to being billionaire. Very much sincere, Henry Price Jr. aka Obediah Buntu IL-Khan aka Kankan aka Gue. translationbuddy.com

    • Qu’il ne s’en mêle surtout pas!!!

      La belgique a passé des mois sans gouvernements, personne ne les a emmerdé. Ils ont trouvé les solutions à leurs problèmes… Laisser les kenyans en paix…
      Les kenyans ne sont pas des nègres islamisés francofous: ces éternels derniers de l’humanité qui attendent toujours que d’autres règlent leurs problèmes.
      Résultat: les pays sont sales, mal gérés, sans hôpitaux, les routes trouées sans trottoirs, les écoles sans toilettes et sans cantines…

      Les kenyans sont des hommes, ce ne sont pas des nègres islamisés francofous!!!

      Obamo n’a rien su faire face aux policiers blancs qui massacrent les noirs désarmés aux usa.
      Qu’est-ce qu’il va foutre de mieux aux kenya?
      ————————-> Absolument rien!

      Les kenyans savent régler leurs problèmes!!!

  3. Pendant 8 annees au pouvoir Obama n’a absolument rien fait pour les noirs aux USA alors qu’il rentre a la maison sinon qu’il va continuer a enchainer les noirs sur le champs des dons et de la dependance sur l’Etat. Il doit se souvenir que les noirs americains ont passivement et poliment rejette son candidat la grande idiote Hillary.

    • 1. “Il doit se souvenir que les noirs americains ont passivement et poliment rejette son candidat la grande idiote Hillary”

      Faux!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
      Les noirs ont massivement voter pour Killary!!!!!!!!!!

      2.”Pendant 8 annees au pouvoir Obama n’a absolument rien fait pour les noirs aux USA alors qu’il rentre a la maison sinon qu’il va continuer a enchainer les noirs sur le champs des dons et de la dependance sur l’Etat”

      Faux!!!!!!!!!
      Les 1ers bénéficiaires des aides de l’état sont les blancs: numériquement et proportionnellement!!!

      Tu es juste tomber dans la propagande, des suprématistes blancs, qui balancent ce genre de mensonges sur les noirs!!!
      —https://www.youtube.com/results?search_query=white+welfare

      PS:
      Arrêtez de faire comme le nègre non savant nfp, faites un minimum de recherche avant de dire des betises!!!

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