LE CAIRE/PARIS (Reuters) – Un Airbus A320 d’EgyptAir parti mercredi de Paris à destination du Caire avec 66 personnes à bord, qui avait disparu dans la nuit des écrans radar, s’est abîmé en Méditerranée, a déclaré jeudi le président français François Hollande.
“Les informations que nous avons pu recueillir (…) nous confirment hélas que cet avion s’est abîmé et s’est perdu”, a dit le chef de l’Etat, précisant qu’aucun débris n’avait pour l’heure été retrouvé dans la zone présumée du crash, au large de l’île grecque de Karpathos.
“Aucune hypothèse n’est écartée, aucune n’est privilégiée”, a-t-il souligné lors d’une conférence à l’Elysée.
L’Egypte, la France et la Grèce ont lancé des recherches en Méditerranée pour tenter de retrouver la trace de l’Airbus A320.
Le Premier ministre égyptien, Chérif Ismaïl, a déclaré, comme son homologue français, Manuel Valls, qu’il était trop tôt pour exclure la moindre hypothèse, y compris celle de l’acte terroriste.
La compagnie nationale égyptienne a précisé que l’avion, qui transportait 56 passagers, sept membres d’équipage et trois agents de sécurité égyptiens, avait décollé de Paris à 23h09 (21h09 GMT) et avait émis un signal de détresse à 02h26 GMT (04h26 heure locale égyptienne), deux heures après sa disparition des écrans radar.
Ce signal pourrait provenir d’un dispositif d’urgence intégré aux enregistreurs de vol, les “boites noires” de l’avion.
L’armée grecque a dépêché plusieurs avions et une frégate dans une zone situé à 130 milles (241 km) au sud-est de l’île de Karpathos, située entre la Crête et Rhodes, a précisé le ministère grec de la Défense.