Aux États-Unis, la construction du mur de Trump reprend à la frontière avec le Mexique

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Lors de son entrée en fonction, en janvier 2021, Joe Biden avait promis que le contribuable ne payerait plus pour la construction d’un mur. Voeu pieux.

ÉTATS-UNIS – « Nous n’avions pas le choix ». Le gouvernement de Joe Biden a déclaré ce jeudi 5 octobre devoir poursuivre, contre son gré, la construction du mur à la frontière avec le Mexique, le projet anti-immigration initié par Donald Trump en 2017.

L’actuel président des États-Unis, candidat à sa réélection, a ainsi déclaré qu’il ne « pouvait pas interompre » ce projet pour des raisons légales. En effet, les fonds pour la construction du mur proviennent d’une dotation approuvée par le Congrès dans ce but précis en 2019, quand Donald Trump était au pouvoir. « L’argent était prévu pour le mur frontalier. J’ai essayé de convaincre (les républicains au Congrès) d’allouer les fonds à autre chose, de les rediriger. Ils n’ont pas voulu », s’est en effet défendu Joe Biden.

« En attendant, il n’est pas possible légalement d’utiliser cet argent pour autre chose que ce pour quoi il a été prévu », a poursuivi le démocrate pour justifier une décision vivement critiquée par certains élus de son parti, en particulier dans l’aile gauche. Au premier jour de son entrée en fonction, en janvier 2021, Joe Biden avait promis que le contribuable ne payerait plus pour la construction d’un mur.

« J’avais raison » se réjouit Donald Trump
Une nouvelle portion de mur sera bien érigée dans la vallée du Rio Grande, à la frontière avec le Mexique, a indiqué ce jeudi le ministre de la Sécurité intérieure, Alejandro Mayorkas. « Il existe actuellement un besoin aigu et immédiat de construire des barrières physiques (…) afin d’empêcher les entrées illégales », a-t-il déclaré dans un avis officiel.

Le ministre a ensuite assuré sur le réseau social X (ex-Twitter) que des passages de l’avis officiel avaient été « sortis de leur contexte » et a affirmé : « Il n’y a pas de nouvelle politique concernant le mur à la frontière. Nous avons toujours dit clairement qu’un mur n’était pas une solution ».

Le président américain, régulièrement accusé par les républicains de laxisme face à la crise migratoire, a assuré que « non », il ne croyait pas que construire des murs était une solution. « Nous appliquons la loi », a martelé sa porte-parole Karine Jean-Pierre.

https://twitter.com/i/status/1710033020311241185

Au Mexique, le président Andrés Manuel Lopez Mirador, qui rencontre jeudi le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken, a jugé qu’il s’agissait d’un « pas en arrière ».

Donald Trump, rival de Joe Biden et favori de la droite pour la prochaine présidentielle, n’a pas manqué de réagir. Cette annonce montre que « j’avais raison quand j’ai construit 900 km (…) d’un mur frontalier tout beau, tout neuf », a-t-il écrit sur sa plateforme Truth Social.

Les républicains ont fait de l’immigration l’un de leurs angles d’attaque favoris contre la Maison Blanche. L’aile droite du parti s’oppose par exemple au déblocage de fonds supplémentaires pour l’Ukraine, estimant que cet argent devrait plutôt servir à lutter contre la crise migratoire.

Ce jeudi, les États-Unis ont également annoncé la reprise de vols directs d’expulsion vers le Venezuela pour les immigrés en situation irrégulière. Ces vols étaient interrompus depuis des années en raison de la situation sécuritaire très dégradée dans ce pays.

Source: https://www.huffingtonpost.fr/

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3 COMMENTAIRES

  1. Que ce soit ISRAËL, les USA où l’AUSTRALIqe vous remarquerez que ce sont généralement des SQUATTEUROPÉENS qui viennent s’installer sur ces terres lointaines qui ne leurs appartiennent, se croient chez eux, ils en revendiquent la propriété et ne veulent pas que d’autres viennent s’installer!!!

  2. C’est étrange que cette nouvelle d’un pays très lointain retienne l’attention de ce site. Suggérerait-on à la junte actuelle d’élever aussi un mur contre les agités du Nord. Ce serait affreusement compliqué. Mais, avec l’aide des Wagner, rien n’est impossible…

    • Bonjour

      PR0LIF€RAT€URAM€RI¢AIN de GU€RRAM€RI¢AIN€$…

      La somme est importante et l’enjeu ne l’est pas moins. La Maison Blanche vient d’annoncé un paquet d’aide pour le mythaïwanais. Le montant, 567 millions de dollars servira à fournir du matériel, des services, ainsi que des formations militaires. Washington n’a pas donné plus de précision.

      Aucun autre détail n’a été rendu public au sujet de cette enveloppe, bien supérieure à celle approuvée en juillet 2023, d’une hauteur de 345 milliards de dollars.

      Concurrence avec la Chine
      Dans le cadre d’un grand plan d’aide voté en avril 2024 par le Congrès américain, en particulier à l’Ukraine, plus de 8 milliards de dollars ont été mobilisés pour permettre de tenir tête à la Chine sur le plan militaire en investissant dans les sous-marins, et sur le plan économique en concurrençant les gros projets chinois dans les pays en développement.

      Plusieurs milliards de dollars ont été alloués à Taïwan, archipel de 23 millions d’habitants que la Chine considère comme une de ses provinces. Pékin a intensifié la pression militaire et politique sur Taipei ces dernières années, en envoyant régulièrement des navires de guerre ou encore des avions de combat aux alentours de Taïwan.

      Les États-Unis ne reconnaissent pas Taïwan comme un État et considèrent la République populaire de Chine comme seul gouvernement légitime, mais apportent néanmoins à Taipei une aide militaire importante. Pékin s’oppose régulièrement au soutien américain apporté à Taïwan, et accuse Washington de se mêler de ses affaires.

      PS avec AFP

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