Au siège d’Air France, Valls tape du poing sur la table

0
Au siège d'Air France, Valls tape du poing sur la table
Manuel Valls lors de sa conférence de presse au siège d’Air France, à Roissy-en-France, le 6 octobre 2015.
AFP PHOTO / KENZO TRIBOUILLARD

Tout juste rentré du Japon, le Premier ministre français Manuel Valls a rejoint le siège d’Air France à Roissy, pour afficher, comme il l’avait fait dès hier de Tokyo, sa réprobation après les violences commises lors de la réunion du Comité central d’entreprise et l’agression physique de deux cadres de la direction par des salariés. Le Premier ministre l’a répété : ces agissements méritent des sanctions « lourdes ».

Avec notre envoyée spéciale au siège d’Air France à Roissy, Valerie Gas

Le Premier ministre est quasiment venu ici directement en descendant de l’avion qui le ramenait du Japon où il était en visite officielle, pour dire à quel point les violences qui ont eu lieu hier, notamment contre le directeur des ressources humaines d’Air France, étaient « inadmissibles, inacceptables », comme l’avait fait ce matin déjà le président François Hollande. Le chef du gouvernement a ainsi fustigé les « voyous », auteurs des agressions, et regretté que les images de celles-ci « font mal » à la France. « Il faudra des sanctions lourdes à l’égard de ceux qui se sont livrés à de tels actes. »

C’est donc un message de soutien à la direction que Manuel Valls est venu délivrer, mais pas seulement. Le Premier ministre a rencontré les représentants de trois syndicats (CFDT, CGT, CGC) pour bien montrer aussi que le gouvernement comprenait les salariés d’Air France qui, il l’a bien rappelé, « ont déjà consenti des efforts importants ».

Le pouvoir en retrait mais vigilant

Commentaires via Facebook :