L’opposant sénégalais Ousmane Sonko, détenu depuis fin juillet sous divers chefs d’inculpation dont appel à l’insurrection, a “suspendu” le 2 septembre sa grève de la faim entamée depuis plus d’un mois, a annoncé un porte-parole de son parti.
M. Sonko avait annoncé avoir entamé sa grève de la faim le 30 juillet. Il est hospitalisé à Dakar depuis le 6 août.
“Ousmane Sonko vient de suspendre sa grève de la faim”, a annoncé le responsable de la communication du parti de M. Sonko, El Hadji Malick Ndiaye, dans un message publié sur les réseaux sociaux, et sans plus de détails sur les circonstances de cette décision.
Les avocats de M. Sonko ont ces derniers jours lancé plusieurs alertes sur la dégradation, selon eux, de son état de santé. Ils ont annoncé que la vie de leur client, “admis en réanimation” dans un hôpital de Dakar depuis le 17 août, était “en péril” et invité l’État “à prendre en urgence toutes mesures nécessaires pour éviter la survenance d’un drame”, dans un communiqué transmis à l’AFP dans la nuit de vendredi à samedi.
M. Sonko, candidat à l’élection présidentielle de 2024, a été déclaré coupable le 1er juin de débauche de mineure et condamné à deux ans de prison ferme. Ayant refusé de se présenter au procès qu’il dénonçait comme un complot pour l’écarter de la présidentielle, il a été condamné par contumace.
Il a depuis été écroué fin juillet sous d’autres chefs d’inculpation, dont appel à l’insurrection, association de malfaiteurs en lien avec une entreprise terroriste et atteinte à la sûreté de l’État. Les autorités mettent en cause sa responsabilité dans une série d’épisodes de contestation auxquels son bras de fer avec le pouvoir et ses démêlés avec la justice ont donné lieu depuis 2021 – le plus grave en juin – et qui ont fait plusieurs morts.
Au pays du grand boucher humain Maky Sall cet animal sans cerveau, sans vertu et sans dignité, voici comment les humains sont traites.
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