Des tirs viennent de retentir dans un hôtel de Grand-Bassam. Une caméra de surveillance filme des touristes paniqués fuyant hors du bar. Quelques secondes plus tard, l’un des jihadistes apparaît kalachnikov en main.
Deux clients de l’hôtel seront tués dans l’attaque de dimanche qui a fait seize morts. Christophe s’est caché deux heures dans le placard de sa chambre pour échapper au massacre. “La peur que j’avais, c’était que les gens commencent à rentrer dans l’hôtel et fassent les chambres les unes après les autres“, explique le touriste belge.
Trois jours de deuil national en Côte d’Ivoire
Pour le directeur de l’hôtel, la sécurité autour de Grand-Bassam, haut lieu du tourisme, était insuffisante. “Quand je regarde les hôtels à Abidjan, ils avaient plus de sécurité là-bas“, explique Jacques Ablé, directeur de l’hôtel Étoile du sud. Le commando est parti vers la plage et les hôtels.
24 heures après l’attaque, la plage de Grand-Bassam est restée totalement déserte, comme figée. Les démineurs viennent de faire exploser une grenade abandonnée par les jihadistes. Mardi, les hôtels rouvriront à Grand-Bassam. Trois jours de deuil national ont été décrétés dans le pays.
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