Le lundi 21 mars 2016, des artistes maliens ont condamné l’attaque terroriste qui a eu lieu à Grand Bassam (Côte d’Ivoire) le dimanche 13 mars dernier. C’était à la Maison de la presse de Bamako.
Adama Traoré (Acte 7), Manny Ansar du Festival au désert, Mylmo le rappeur, Naba T. T, Cheick Tidiane Seck, le maestro et Djibril Barry, opérateur culturel, ont montré leur mécontentement face au drame de Grand Bassam. «On doit se soutenir, la main dans la main, pour surmonter cette étape», nous a confié Manny Ansar. Ce créateur du groupe musical «Mali kan» ou les voix du Mali, dans lequel tout le pays est représenté, nous a fait part de sa crainte par rapport à une «stigmatisation des Maliens en Côte d’Ivoire». Selon lui, on a parlé de 3 Maliens, venant de la région de Mopti, qui font partie du groupe de terroristes. «Ce qui s’est passé en Côte d’Ivoire, nous le vivons depuis des années», a-t-il soutenu, pour exprimer tout le désarroi des Maliens.
Pour Djibril Barry, opérateur culturel malien, «le Mali et la Côte d’Ivoire sont unis depuis les temps immémoriaux». Cet ex-manager de Guimba national et de feu Fantani Touré a ajouté que «tout ce qui touche la Côte d’Ivoire nous touche aussi».
«Beaucoup ont perdu des êtres chers à Grand Bassam», tel est l’avis de la jeune artiste musicienne, Naba T.T. Pour un message de paix, Naba T.T ne veut pas que le terrorisme gâte notre amitié de longue date avec la Côte d’Ivoire. Le grand Cheick Tidiane Seck a souligné que «ces gens-là (terroristes) sont imprévisibles. Ils attaquent quand on ne les attend pas».
«Qui veut aller seul, n’ira pas au ciel», a déclaré le rappeur Mahamadou Soumounou, connu sous le pseudo de Mylmo. Il pense que c’est l’Afrique qui est menacée et qu’on doit unir nos forces contre ce fléau.
Lin Moussa DIALLO
Communiqué
L’Ucecao vous présentera le nouveau film O KA (notre maison), sélectionné au Festival de Cannes en 2015, au Babemba du 1er au 15 avril 2016.
Le film traite de la vision politique et sociale du foncier et tout ce qu’il peut engendrer comme dangers dans notre société. Il est tiré d’un fait réel, racontant le parcours de quatre vieilles femmes qui se battent pour récupérer leur patrimoine.
Aussi, l’Ucecao invite tous les professionnels du cinéma et de l’audiovisuel, les artistes et photographes, les élèves, les étudiants et toute la population de Bamako à venir découvrir ce nouveau film de Souleymane Cissé, l’auteur de Finye (le vent) et de Yeelen (la lumière).
Un film à ne pas manquer !!!!!!!!