Recueillement et dépôt de gerbes de fleurs sur les tombes, chants et slogans pour exiger la réouverture du dossier Norbert Zongo. Le rituel a été respecté quinze ans après l’assassinat en 1998 du journaliste d’investigation et directeur de publication de l’hebdomadaire L’Indépendant, et ses trois compagnons. Le Collectif des organisations de masse et partis politiques (CODMPP) a organisé un meeting pour exiger la réouverture du dossier. Et les jeunes entendent reprendre le flambeau de cette lutte.
Après le non lieu prononcé en 2006 dans l’affaire Norbert Zongo, le collectif des organisations en lutte contre l’impunité mène le combat pour la réouverture du dossier. C’est ainsi qu’il a saisi la Cour africaine des droits de l’Homme et des peuples. « La Cour ne juge pas les individus, la cour juge les Etats, explique Chrysogone Zougmoré, le président du collectif. Et nous, ce qui nous intéresse en premier lieu, c’est de savoir quels sont les individus qui ont commandité ce crime et qui ont exécuté Norbert Zongo et ses trois compagnons. La lutte va se poursuivre quel que soit le verdict livré par la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples ».
Pour le président du Mouvement burkinabè des droits de l’homme et des peuples, l’essentiel, c’est la réouverture du dossier et les élèves et étudiants présents au rassemblement entendent poursuivre la lutte. « Nous nous mobilisons pour la justice parce que c’est avant tout un citoyen burkinabé, comme nous autres, et tout citoyen abattu de la sorte a droit à vérité et justice » déclare l’un. « Ce 15ème anniversaire, c’est aussi pour interpeler les commanditaires, [dire] que nous sommes plus que jamais mobilisés, explique un autre jeune… tant qu’il n’y a pas de justice nous seront mobilisés et ce, jusqu’à ce que justice soit rendue ».
Interpellé sur le dossier Norbert Zongo au cours de sa conférence de presse, le président Blaise Compaoré a dit ne pas pouvoir faire grand-chose dans cette affaire au regard de la séparation des pouvoirs et de l’indépendance de la justice.
Par RFI
IBK , l’homme intello en tout cas , a mis fin a la negociation outre que la mediation de Mr compaora et tenez vous bien : SANS QU’UL NE LE SACHE , qu’il fut mis hors du jeu et cela il y a longtemps .
Ils vont se battre afin que justice soit faites , rien que la justice .
Par ailleurs faut- il rappeller a monsieur blaise qu’au lieu de parler DIALOGUE entre les maliens , qu’il a lieu d’abord de rappeler aux maliens egares de deposer les armes , soif partialite de sa part qui lui pousse a exprimer son souhait et cela instinctivement .
Cependant , nous Maliens reconnaissons tres vivement Mr compaore pour ses vertus de dialogue qu’il a tant prouver a savoir ses maniere de gerer les petit quiproquo de son pays dont il est president arriver par DIalogue et demeurant toujours par ce meme dialogue .
Tout de meme peine perdue Mr compaore , cette crise inter-maliens sera solutionner dans le vestibule maliens pas ailleurs , reste assure sur cela Mr compaora .
L’assassinat de Norbert Zongo fait partie du triste bilan de Blaise Compaoré (BC) : crimes de sang, crimes économiques, trafic d’armes, déstabilisation des pays frères, et j’en passe. Fragilisé par les luttes du peuple, BC cherche à pérenniser son pouvoir en jouant le rôle de “médiateur” tous-terrains afin d’obtenir la protection des grandes puissances. Ainsi, au Mali, en même temps qu’il “joue” au médiateur, BC soutient les terroristes de tous poils (MNLA, Ansardine etc) en les hébergeant à grand frais dans des palaces à Ouagadougou.
Le Président IBK, en grand homme d’état, vient de démasquer la félonie de BC mettant fin, de facto à son rôle de médiateur.
Pour échapper à la justice, BC après 27 ans au pouvoir,tente de traficoter la constitution. Mais le peuple burkinabè vigilant vaincra. BC va rendre compte très prochainement pour tous ses crimes. Un lecteur Burkinabè.
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