Cette conférence qui avait pour objet de chercher les moyens d’améliorer la concertation et la coopération se tenait tous les cinq ans, et ce depuis 2005.
L’Organisation des Nations Unies vient de faire un grand pas dans la résolution du conflit saharoui en jouant le franc jeu avec le Royaume du Maroc au cours de la 3ème conférence des zones exemptes d’armes nucléaires. En effet, l’Algérie comptait sur la tenue de cette réunion au siège de l’Onu pour introduire “insidieusement” des représentants de la fantomatique Rasd dans une conférence “internationale à laquelle participaient des Etats Membres des Nations unies de plusieurs régions du Monde” dont la majorité écrasante ne reconnaissent pas cette entité, a déclaré le week-end dernier un diplomate de l’ONU dans les colonnes de la presse internationale.
Ce diplomate de poursuivre : “Mais les travaux de cette Conférence internationale se sont poursuivis sans la participation des protégés de l’Algérie. Ce qui a poussé cette dernière, devant ce nouveau camouflet, à ne pas participer au débat, en retirant son représentant de la liste des orateurs”.
Dans sa déclaration, la délégation marocaine a, en particulier, souligné que la poursuite de l’objectif d’un continent africain libre d’armes nucléaires devrait être poursuivie dans le plein respect du Droit international et de la souveraineté et l’intégrité territoriale des Etats.
Il est à rappeler que le Maroc avait contribué à la négociation du Traité de Pelindaba pour la création d’une zone exempte d’armes nucléaires en Afrique, qu’il avait signé en 1996.
Cette conférence qui avait pour objet de chercher les moyens d’améliorer la concertation et la coopération se tenait tous les cinq ans, et ce depuis 2005.
La conférence est organisée, en marge des travaux de la Conférence d’examen du TNP, avec la participation des zones exemptes d’armes nucléaires établis par les Traités de Tlatelolco, de Rarotonga, de Bangkok, de Pelindaba et d’Asie centrale, en plus de la Mongolie qui a un statut reconnu d’Etat exempte d’armes nucléaires.
B.Koné