ADDIS ABEBA (AFP) – mercredi 07 novembre 2007 – 20h19 – Le président de la Commission de l”Union Africaine (UA), Alpha Oumar Konaré, a demandé mercredi dans un communiqué que la souveraineté du Tchad soit respectée dans l”affaire de l”Arche de Zoé.
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rn"Il est indispensable que le dossier de +l”affaire de l”Arche de Zoé+ soit traité dans le respect de la souveraineté du Tchad et des institutions tchadiennes, conformément aussi aux respects des droits de l”homme et de l”Etat de droit", souligne M. Konaré selon le texte.
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rn"L”Afrique ne saurait être la terre des sans-loi et du non-droit, la terre de toutes les aventures et de tous les aventuriers, la terre de nouveaux messies", ajoute-t-il estimant qu”il s”agit d”une "question de dignité et de respect de nos peuples, et du respect de l”Homme tout court".
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rnPour Alpha Oumar Konaré, "le comportement de l”association Arche de Zoé constitue, sans nul doute, une dérive de l”ingérence humanitaire" et "traduit l”exploitation irresponsable de la pauvreté, de la misère et de la détresse de nos populations en situation de conflits".
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rnIl préconise pour éviter ce genre de problème dans l”avenir, "une Afrique plus responsable qui s”assume et qui compte d”abord sur elle-même, qui assume son principe de non-indifférence dans une perspective démocratique pour régler sans complexe ses conflits, sinon éviter des drames comme celui qui se déroule au Soudan/Darfour".
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rn"Le président de la Commission de l”Union africaine, S.E. Alpha Oumar Konaré, tient à réaffirmer sa solidarité avec les familles affectées et son appui au peuple et au gouvernement tchadiens", conclut le texte.
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rnSix bénévoles de l”association française "Arche de Zoé", inculpés d”"enlèvement de mineurs en vue de compromettre leur état civil" et "escroquerie" pour avoir tenté le 25 octobre de transporter en France 103 enfants, sont toujours détenus au Tchad.
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rnTrois Espagnols, membres de l”équipage de l”avion affrété par l”association française, et le pilote belge qui a acheminé une partie des mineurs depuis la frontière tchado-soudanaise à Abéché, dans l”est du Tchad, sont également en détention.
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rnUne polémique est née entre la France et le Tchad, à la suite des déclarations du président français Nicolas Sarkozy qui avait promis mardi d”aller "chercher" au Tchad les six membres de l”association française "quoi qu”ils aient fait", suscitant le courroux de N”Djamena.
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rnN”Djamena et Paris ont tenté de désamorcer la polémique mercredi sur le lieu du futur procès, mais le dossier demeurait sensible en l”absence d”un consensus sur la possibilité ou non d”extrader les Français incarcérés au Tchad.
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AFP
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