Les fortes pluies qui se sont récemment abattues sur le Zimbabwe ont causé une brusque recrudescence de l’épidémie de paludisme qui a fait au moins 150 morts au cours des deux derniers mois.
Près de 90.000 cas de malaria ont été recensés dans le pays pendant la même période, a précisé à l’AFP un haut responsable du ministère de la Santé, Joseph Mberikunashe.
“Nous avons observé un accroissement des cas de malaria à cause des fortes pluies enregistrées cette année, qui ont élargi les sites de reproduction des moustiques”, a ajouté M. Mberikunashe.
Ce responsable a attribué la forte progression des cas mortels de la maladie, qu’il n’a pas chiffrée, par “le manque d’accès (des malades) aux centres de santé”, notamment dans la partie sud du pays frappée par d’importantes inondations.
Ces fortes précipitations ont fait au moins 246 morts et 2.000 sinistrés au Zimbabwe, selon le dernier bilan des autorités.
Le gouvernement de Harare a lancé un appel à l’aide internationale pour contenir l’épidémie de paludisme.
La malaria, transmise par les moustiques, a touché 214 millions de personnes en 2015 et fait 429.000 morts, surtout en Afrique subsaharienne chez les jeunes enfants.
publié: le 27-03-2017 par voa