La guerre au Yémen rentrera le mois prochain dans sa troisième année. Ce conflit pourrait se solder par une terrible famine, selon l’ONU. Plus de 7 millions de personnes ont besoin d’une assistance alimentaire d’urgence, dont 460 000 enfants. Mais les parties aux conflits, notamment l’Arabie saoudite, qui dirige la coalition militaire contre les rebelles houthis, continuent d’entraver l’aide humanitaire.
Avec notre correspondante à New York, Marie Bourreau
Face au risque de famine, la coalition militaire a répondu de la manière la plus cynique qui soit en bombardant toujours plus intensivement le port d’Hodeida, sur la mer Rouge, une zone d’approvisionnement stratégique. En coupant ce point d’accès, les Saoudiens affament donc un peu plus la capitale, Sanaa, et le centre du pays, contrôlée par les rebelles houthis.
Le Yémen est dépendant à plus de 90 % des importations. L’ONU tire donc la sonnette d’alarme, demandant un accès libre et sans entrave à tous les ports de la mer Rouge, où transite une grande partie de son aide humanitaire. Il faudrait débloquer 1,6 milliard d’euros pour pouvoir empêcher cette catastrophe imminente.
Antonio Guterres, secrétaire général de l’ONU, a assuré en avoir parlé avec les dirigeants saoudiens lors de sa visite officielle dans le royaume la semaine dernière. Mais un rapport d’un groupe d’experts sur le Yémen transmis au Conseil de sécurité est très pessimiste. Aucune des parties n’a manifesté d’intérêt pour des pourparlers de paix. C’est pourtant la seule issue pour éviter la mort de centaines de milliers de civils pris en otage.
Publié: le 24-02-2017 par rfi
Une guerre livrée par les sbirAméricains (un peu comme leur ami l’hyper nationaliste nippon Shinzo Abe déterrant sa hache de guerre du Japon hyper Bélliqueux ! ) que les résponsables et médias refusent de montrer une quelconque image !
l’hyper nationaliste nippon Shinzo Abe déterre sa hache de guerre comme au temps du Japon hyper Bélliqueux (est de retour, se clament-ils !
La moitié de son actuel gouvernement est constituée de faucons et de révisionnistes niant froidement les crimes commis par les troupes impériales pendant le second conflit mondial.
Refus de Tokyo de reconnaître l’exceptionnelle ampleur de ses crimes dû à sa culture bélliqueuse commis lors de ses siècles d’invasions et d’attaques ! . Le gouvernement du très nationaliste Shinzo Abe reste sourd aux demandes
Le sac de Nankin, qui, en décembre 1937, fit entre 200 000 et 300 000 morts (selon les historiens), reste la page la plus sombre de cette histoire. Cette plaie toujours ouverte risque d’autant moins de se refermer à brève échéance que le Japon s’est toujours soigneusement abstenu de demander pardon.
Abe ravive ses vieilles habitudes en venant de pondre une loi très controversée comme dans les périodes (très) sombres où Shinzo Abe rend possible l’envoi sur un théâtre d’opérations extérieures des Forces – abusivement le nom officiel de l’armée japonaise – pour venir en aide à un allié, en premier lieu les États-Unis. Elle suscite une vive opposition, dans le pays comme à l’étranger.
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