Dans son discours à l’occasion du 42è anniversaire de la Marche Verte, célébré le lundi 6 novembre dernier, le roi Mohammed VI a réaffirmé la marocanité du Sahara, excluant «tout règlement de l’affaire du Sahara en dehors de la souveraineté pleine et entière du Maroc ».
Le 42è anniversaire de la Marche Verte et le discours que son grand-père le Roi Mohammed V avait prononcé à M’hamid El-Ghizlane, symbolisent «le pacte indéfectible d’unité nationale, scellé entre le Trône et le Peuple, pacte dont la clé de voûte est le Sahara marocain», a rappelé Mohammed VI dans un discours adressé à la Nation à l’occasion du 42è anniversaire de la Marche Verte.
Mohammed VI a en outre précisé que le discours historique de M’hamid El-Ghizlane «est lourd de sens, en ce qu’il marque une étape saillante dans le processus de parachèvement de l’intégrité territoriale de notre pays, et qu’il souligne une seule vérité que nul ne peut contester la Marocanité du Sahara et l’attachement du peuple marocain à sa terre».
Dès que le Maroc a eu son indépendance, a-t-il encore rappelé, et bien avant que la question du Sahara ne soit consignée aux Nations Unies en 1963 et au moment où aucune revendication ne portait sur la libération du Sahara, à l’exception des demandes légitimes formulées alors par le Maroc et «mieux encore, bien avant que l’Algérie ne devienne indépendante», le Roi Mohammed V en «s’adressant aux chioukhs et aux représentants des tribus sahraouies venus lui faire allégeance -la Beia-, avait souligné les droits historiques et légitimes du Maroc sur son Sahara».
L’engagement du Maroc
Le Roi a par ailleurs réaffirmé dans son discours, qu’«aucun règlement de l’affaire du Sahara n’est possible en dehors de la souveraineté pleine et entière du Maroc sur son Sahara, et en dehors de l’Initiative d’autonomie».
Au plan international, a-t-il ajouté, «le Maroc maintient l’engagement qu’il a fait d’adhérer à la dynamique actuelle» voulue par le Secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, et «à coopérer avec son Envoyé Personnel». Il en sera ainsi, a-t-il promis, «tant que seront respectés les principes et les fondamentaux de la position marocaine.
Pour le souverain, «il appartient, donc, «aux parties à l’origine de ce conflit monté de toutes pièces, d’assumer pleinement leur responsabilité dans la recherche d’un règlement définitif».
Le Conseil de Sécurité de l’ONU, a-t-il insisté, est «la seule instance internationale chargée de superviser le processus de règlement» de «ce conflit régional artificiel» autour du Sahara marocain.
Mohammed VI a réaffirmé «le refus catégorique de tout dépassement, de toute tentative de porter atteinte aux droits légitimes du Maroc et à ses intérêts supérieurs, de toute proposition obsolète visant à écarter le plan de règlement des paramètres référentiels retenus, de l’insertion abusive d’autres sujets, lesquels sont traités par des institutions compétentes».
Sur le plan interne, le Roi a souligné que les Marocain ne vont pas «rester les bras croisés à attendre que soit trouvée la solution souhaitée» mais ils vont poursuivre plutôt, a-t-il dit, «l’action engagée pour stimuler le développement de nos provinces du Sud et assurer à leur population les conditions d’une vie libre et digne»
Mémé Sanogo
Ces marocains toujours à gruger le monde
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