Algérie - Nouvelle constitution : l'après-Bouteflika sur les rails ?

Abdelaziz Bouteflika a plus de chance que François Hollande. C'est à main levée, sans débat et par 499 voix contre 2 et 16 abstentions, qu'il a fait voté, le 7 février, par le Congrès algérien (Assemblée nationale et sénat) la révision constitutionnelle promise depuis six ans. Députés et sénateurs sont majoritairement acquis au pouvoir. L'opposition, en particulier le Front des forces socialistes (FFS) de feu Aït Ahmed, décédé en décembre dernier, a boycotté le scrutin.
Mais le plus ironique est que cette nouvelle constitution (article 51) ramène à 2008 : le chef de l'Etat ne pourra se représenter qu'une fois à la présidence. C'est le même Bouteflika, au pouvoir depuis 1999, qui avait décidé de modifier la loi constitutionnelle pour bénéficier d'un troisième puis d'un quatrième mandat en 2009 et 2014 ! Mais le Chef de l'Etat aura 79 ans en mars prochain. Il est diminué physiquement depuis un AVC au printemps 2013. S'il ne peut plus se déplacer, il est toujours celui qui prend les grandes décisions du pays ayant apparemment gardé ses facultés intellectuelles. Tout n'est pas à jeter (...) Lire la suite sur LePoint.fr
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