En Algérie, Amnesty dénonce des expulsions massives et « illégales » de Subsahariens

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Une femme d’origine subsaharienne fait la vaisselle devant un bâtiment en construction occupé par des migrants, à Alger, en mai 2016
Une femme d’origine subsaharienne fait la vaisselle devant un bâtiment en construction occupé par des migrants, à Alger, en mai 2016. CRÉDITS : FAROUK BATICHE/AFP

En un mois, plus de 2 000 migrants, parfois en situation régulière, ont été conduits puis « abandonnés » aux frontières avec le Niger et le Mali, selon l’ONG.

Plus de 2 000 ressortissants d’Afrique subsaharienne ont été arrêtés depuis le 22 septembre en Algérie et expulsés vers le Niger et le Mali, a indiqué, lundi 23 octobre, Amnesty International, dénonçant des « arrestations arbitraires » et des expulsions massives et « illégales ».

La plupart de ces personnes, arrêtées à Alger, dans sa périphérie et à Blida (à 50 km au sud-ouest de la capitale), ont été conduites en bus à Tamanrasset, près de 2 000 km plus au sud, avant d’être « abandonnées » par les autorités algériennes dans une localité du côté nigérien de la frontière, explique Amnesty dans un communiqué.

Au moins une centaine d’autres, laissées du côté algérien, ont dû « marcher pendant six heures dans le désert » pour atteindre cette localité, affirme l’organisation de défense des droits de l’homme, qui précise que des migrants de plusieurs nationalités ont également été expulsés via la frontière malienne.

Amnesty dénonce des arrestations fondées sur « un profilage ethnique », les forces de l’ordre ne cherchant pas « à savoir si les migrants séjournaient légalement ou non en Algérie », et assure que certains avaient des visas valides. Les autorités algériennes « doivent de toute urgence mettre un terme à ces arrestations et expulsions illégales », affirme Heba Morayef, directrice des recherches pour l’Afrique du Nord à Amnesty, s’insurgeant contre une « attitude discriminatoire à l’égard des migrants d’Afrique subsaharienne ».

Une importante polémique

Les « expulsions qui ne respectent pas les garanties d’une procédure régulière », notamment la possibilité de contester cette mesure, enfreignent les normes internationales et la loi algérienne, souligne Amnesty. Parmi les expulsés figurent des Nigériens, des Guinéens, des Burkinabés, des Béninois, des Maliens, des Ivoiriens, des Sénégalais, des Nigérians, des Libériens, des Camerounais et des Sierra-Léonais. On y compte plus de 300 mineurs, certains non accompagnés, selon Amnesty.

Les ONG estiment qu’environ 100 000 Subsahariens vivent en situation irrégulière en Algérie, hors de tout cadre juridique et dans des conditions difficiles. En septembre, l’Algérie avait déjà rapatrié vers leur pays un millier de Nigériens en situation irrégulière.

En juin, un hashtag « Non aux Africains en Algérie » sur les réseaux sociaux avait suscité une importante polémique, alimentée ensuite par des propos antimigrants d’Ahmed Ouyahia, homme fort du régime, devenu en août premier ministre. Il avait accusé les « étrangers en situation irrégulière » d’apporter « le crime, la drogue et d’autres fléaux » en Algérie. Le lendemain, le ministre des affaires étrangères, Abdelkader Messahel, avait réclamé des « mesures urgentes » contre le « flux en Algérie de migrants subsahariens ».

Le Monde.fr avec AFP Le 24.10.2017 à 14h37

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2 COMMENTAIRES

  1. Ça va, on a compris que tu n’es qu’un sale fils d’esclave du lupanar géant qui s’appelle le maroc. T’inquiète, avec la CEDEAO sans frontières ton lupanar va pouvoir devenir un pays subsaharien à fond, après tout ce sont vos frères. Descendant d’esclave ouest africain que tu es, va récupérer ta recette, tes sœurs et ta mère sont revenues du tapin. Et puis pète un bon coup, ça te calmera.

  2. Ils ont raison ces bâtards, de dire non aux Africains, parce qu’ils sont libres aujourd’hui, mais en enfants d’ingrats qu’ils sont, ils ont déjà oubliés que c’est en partie grâce à ces Africains qu’ils détestent. Si le Mali ne leur avait donné l’asile, ces fils de putes seraient aujourd’hui encore des petits esclaves chez les Français. Que n’ont pas fait les Maliens pour ces sales chiens? Modibo Keîta leur avait donné Gao comme base arrière, ils y faisaient tout ce qu’ils voulaient ces fils de chien. Maintenant, c’est à leurs bienfaiteurs qu’ils s’en prennent. Les Algériens, malgré le pétrole et le gaz, galèrent toujours sous le poids de la pauvreté et de la misère. Voilà des gens qui ne mangent de viande qu’une seule fois dans le mois. N’eut été le besoin d’immigrer, que vont faire les Africains dans ce pays maudit? Dire que ces gens-là méprisent les noirs, c’est vraiment le monde à l’envers. Des gens qui n’ont aucun rapport avec l’eau, si ce n’est que de boire ou laver la vaisselle, sinon ces chiens ne prennent jamais de douche, ou plutôt rarement. Ils puent comme des cochons ces sales Arabes Algériens qui d’ailleurs, sont les derniers des Arabes, pas vraiment de vrais Arabes comme les Marocains ou les Tunisiens, mais une sorte de sale race mêlée de Berbères et autre chose qu’humain. Les enfoirés d’Amnesty eux aussi attendent des mois pour réagir à la forfaiture de ces chiens d’Algériens. Voilà encore, une des raisons pour lesquelles ils sont jaloux des Marocains. C’est l’adhésion de du Royaume Chérifien à la CEDEAO. Personne ne voudra de la venue de ces sales fils de putes d’Algériens dans cette organisation. Ces salopards hébergent des bâtards comme Iyad et tous ceux qui déstabilisent le Mali. Ce sont eux qui alimentent les djihadistes et les rebelles. S’ils disent que ce n’est pas du racisme ce qu’ils font, pourquoi n’expulsent-ils pas les Touaregs et les Arabes Maliens et Nigériens? Nous ne faisons pas confiance à ces chiens, il a fallu l’avènement du vieux clochard de IBK pour transporter nos affaires chez eux, alors que le Burkina nous avait fait avancer. Les Français aussi ont une grande part de responsabilité dans cette histoire. C’est à cause d’eux que les Algériens se sont braqués contre nous. En échange de la base de Téssalit qui reste une comme une arête de poisson dans la gorge des Algériens, ils doivent veiller sur le Nord-Mali, particulièrement les zones qui nous séparent de l’Algérie, afin d’empêcher l’infiltration des djihadistes, des contrebandiers et autres narcotrafiquants sur notre territoire. Quel malheur pour le Niger et le Mali, d’avoir ces enfants de putes pour voisin, la nature nous est vraiment défavorable!

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