Il a souligné que des progrès ont été enregistrés mais qu’il reste encore beaucoup à faire. Le doyen du corps diplomatique, le nonce apostolique Mgr Ambroise Madtha, a apprécié : « Ce n’est pas facile de mettre toutes les choses dans un temps si bref. Mais nous apprécions les efforts. »
Entre le mois d’août et d’octobre de cette année, une série d’attaques a visé les forces de sécurité. Des organisations internationales de défense des droits de l’homme ont dénoncé les arrestations opérées ensuite par l’armée, suivies de détentions arbitraires et de cas de torture. Ces arrestations ont ciblé les pro-Gbagbo, une situation que déplore Mgr Ambroise Madtha : « Nous demandons encore au gouvernement de mettre plus l’accent sur le respect des droits de l’homme, ainsi qu’un Etat de droit pour les arrivées dans le pays. »
Dans un communiqué publié le 23 novembre, le représentant du secrétaire général des Nations unies en Côte d’Ivoire, Bert Konders, se dit inquiet que la justice ivoirienne tarde à publier les résultats de l’autopsie, effectuée après la découverte, le mois dernier, de six corps dans une fosse commune à Duékoué dans l’ouest du pays.
RFI / 24/11/2012