Afrique du Sud: les appels à la démission du président Zuma se multiplient

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A Pretoria, lors d'un rassemblement pour demander le départ de Jacob Zuma, le 2 novembre 2016. © REUTERS/Siphiwe Sibeko TPX IMAGES OF THE DAY

Depuis mercredi 2 novembre, les appels à la démission du président se multiplient. Opposition politique, société civile ou simples individus, les Sud-Africains sont choqués par les révélations d’un rapport explosif sur les liens compromettants entre Jacob Zuma et les Gupta, une riche famille d’hommes d’affaires accusée de peser sur les choix du gouvernement. Le chef de l’Etat a tout fait pour bloquer cette publication, finalement survenue sur ordre de la Haute Cour de Pretoria.

C’est la consternation en Afrique du Sud, après la publication de ce document de 355 pages, listant les contacts, les rencontres, les conversations entre différents membres du gouvernement et la famille Gupta.

On y apprend qu’un député s’est rendu sept fois à la résidence des Gupta avant d’être nommé ministre des Finances, qu’un ministre adjoint s’est vu offrir plus 40 millions d’euros en échange de ses faveurs, et que le président Zuma lui-même a demandé à plusieurs reprises à ses collaborateurs d’aider les Gupta.

L’étendue de la mainmise de cette famille sur les affaires du gouvernement est effrayante, et le rapport de la médiatrice demande au parquet et à la police d’enquêter sur de possibles « crimes » de corruption commis au sommet de l’Etat.

« Zuma est dans la poche des Gupta »

A peine la justice ordonnait la publication de ce rapport que l’opposition appelait à la démission du président Zuma. A une centaine de mètres du tribunal, Julius Malema appelait ses troupes à marcher sur le siège du gouvernement.

« Zuma est dans la poche des Gupta. Et il est normal que nous demandions son départ. Il doit quitter le pouvoir car il n’est plus apte à exercer ses fonctions », considère le leader du parti radical Les combattants pour la liberté économique.

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