Afrik actu * : Des excuses officielles de Donald Trump à l’Afrique

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Le président américain Donald Trump lors d'un discours dans lequel son pays reconnaît Jérusalem comme capitale d'Israël, le 6 décembre 2017 à Washington / © AFP / MANDEL NGAN
Le président américain Donald Trump lors d'un discours dans lequel son pays reconnaît Jérusalem comme capitale d'Israël, le 6 décembre 2017 à Washington / © AFP / MANDEL NGAN

Lors du  sommet des chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union africaine, tenu  cette fin de semaine à Addis-Abeba, les propos méprisants du président des Etats-Unis  ont  été évoqués.  Les dirigeants africains, au lieu d’évoluer en exigeant à l’unisson des excuses publiques au dirigeant américain, sont demeurés dans leur rhétorique, en  se bornant  à  ne faire  que des condamnations  de principe. 

Alors qu’au même moment que se tenait leur sommet, Donald Trump continuait à se moquer des peuples africains, en chargeant le président rwandais, Paul Kagamé, président en exercice entrant de l’Union Africaine, précédemment invité au sommet de Davos (Suisse), de  leur transmettre ses salutations. Ce qui dénote de la frilosité  politique notoire  de nos chefs d’Etat incapables d’adopter unanimement une position décisive  pour faire arrêter  la condescendance des dirigeants  occidentaux.

Pourtant, il est temps et grand temps que l’on cesse de considérer les pays du continent africain comme « pays de merde… », et plus d’un milliard de citoyens comme des imbéciles. Car, malgré la traîne de l’Afrique sur les plans politique, développement économique et autres, elle dispose, a disposé et continuera de disposer des femmes et d’hommes valables qui ont fait  l’histoire ancienne, continuent  et continueront de faire l’histoire contemporaine  et celle en perspective.

Toutefois, afin que l’Afrique et ses citoyens de couleur noire, puisque l’humanité ne comprend qu’une seule race mais des couleurs de peau et de cheveux différentes, puissent échapper aux méprises, il faut absolument  que  les opinions africaines progressent. Cela est  plus que jamais nécessaire  pour   faire évoluer  les différents  processus  de développement socioéconomique auxquels le continent  noir est confronté. Les dirigeants  africains devront  également comprendre qu’avec la mondialisation dans tous les domaines,  leur maintien au pouvoir de façon despotique devra changer, pour  permettre l’alternance démocratique.

Une pratique politique qui demeure un véritable gage à tout décollage économique. A partir du moment où l’alternance au pouvoir de façon fluide et apaisée, par voie des urnes, permettra l’émergence dans les tous les domaines, notamment  socioéconomiques.  Mais cette alternance  politique ne suffirait pas à elle seule pour résoudre les nombreux préjugés à l’encontre de l’Afrique et des africains. Il faut que chaque pays  accepte d’aller vers une grande fédération territoriale et politique. Ce qui n’est qu’un vain mot si  les leaders africains ne se résolvent pas à fédérer leur leadership. Ce, en abandonnant tous les égos.

C’est à cette  seule condition que  des personnalités  occidentales non éclairées,  comme Donald Trump, comprendront enfin qu’il faut  désormais abandonner  toute attitude condescendante envers l’Afrique. Car, que l’on veuille  ou pas,  le continent noir compte et va toujours compter. Et avec lui, l’ensemble de ses citoyens qui sont d’ailleurs des citoyens du monde civilisé !

Gaoussou Madani Traoré

Commentaires via Facebook :

1 commentaire

  1. Ces ricains sont méprisant!
    Des témoins ont indiqué que des lycéens se sont mis à lancer des slogans pro-Trump et à adopter une attitude hostile envers les Amérindiens. C’est dans ce contexte que Nathan Phillips s’est approché du groupe, afin d’entonner une “prière de guérison” pour désamorcer la situation. Tous les participants à la “Marche des peuples autochtones” affirment en effet avoir senti une menace venant du groupe d’adolescents.

    ceux-ci se seraient “emballés et encouragés mutuellement” à lancer des slogans politiques et à adopter cette attitude à l’égard des Amérindiens.

    De nombreux titres américains soulignent que cet incident intervient dans un contexte où Donald Trump lui-même surnomme “Pocahontas” une opposante politique amérindienne. Et qu’au final, cette vidéo ne fait rien d’autre que “refléter l’ambiance nationale”.

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