Afrik’ actu * : Côte d’Ivoire, quel changement apportera le projet de nouvelle Constitution ?

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Le président ivoirien Alassane Ouattara a présenté le projet de nouvelle Constitution à l'Assemblé nationale, le 5 octobre à Abidjan. © AFP/ISSOUF SANOGO

C’est désormais une réalité, ce mercredi 05 octobre, le Président Alassane Dramane Ouattara a profité de  l’ouverture de la session parlementaire  pour présenter  aux députés, l’avant-projet de la constitution. Avec cette présentation officielle, hier 05 octobre, des   textes  du projet de Constitution à l’Assemblée nationale, la Côte d’Ivoire  est sur le point d’entrer dans la IIIème République. Car, même si ce   document de 57 pages n’a pas reçu l’adhésion de l’opposition, il sera forcément adopté par l’Assemblée  nationale où ne siège aucun de ses représentants. Mais que sera la nouveauté constitutionnelle dans le pays d’Houphouët Boigny ?

Dans le projet de la nouvelle constitution qui contiendra 184 articles, les termes de l’article 35 qui fixaient les conditions d’éligibilité dans la constitution en vigueur  pour l’élection présidentielle, ne figureront plus. En revanche, c’est le contenu de  l’article 55 qui déterminera désormais le profil légal du prétendant à la magistrature suprême de la Côte d’Ivoire. Dans ses termes, le candidat ne doit plus être de père et de mère ivoiriens, mais « exclusivement de nationalité ivoirienne, né de père ou de mère ivoirien(e) d’origine. Il n’existera plus d’âge maximum et l’âge minimum est fixé à 35 ans révolus. Autre nouveauté, le projet de  nouvelle Constitution crée le poste de vice-président. Et il est prévu que le vice-président supplée le président en cas de vacances de pouvoir. Ces prérogatives lui permettent de présider le Conseil des ministres en l’absence du Chef de l’Etat. Mais aussi la grande nouveauté introduite dans la future Loi fondamentale  ivoirienne, est  surtout celle qui permet au Premier ministre d’assurer  l’intérim du pouvoir d’Etat, en cas d’empêchement des deux premiers responsables.

Les deux tiers des Sénateurs seront élus au suffrage indirect, alors que le tiers sera nommé par le Président de la République. Avec l’introduction de la chambre du Sénat, les projets de loi seront débattus par elle et l’Assemblée nationale. Mais c’est cette dernière qui, en cas de désaccord, aura la dernière décision. Les députés auront un mandat de quatre ans, dès les Législatives de novembre.

Un fait très important : avec l’adoption  et la promulgation de la nouvelle Constitution, les dispositions transitoires, avant  son application effective,  permettront au Président ivoirien  de   choisir lui-même son Vice-président. Quelle qualité devrait alors avoir  ce  dauphin constitutionnel ? Très  certainement, il devra  être une personnalité qui peut véritablement  conduire,  en tandem avec lui, les destinées du pays. Mais qui cela peut-il être  dans le paysage politique ivoirien ? L’actuel Président de l’Assemblée nationale, Guillaume Soro ou Soumaïla Bakayoko ? Wait  and see !

Gaoussou M. Traoré

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2 COMMENTAIRES

  1. Un article du volet du référendum concernant la nomination d’une partie du sénat est à proscrire et prête à confusion

    • il n’ y a que ça qui porte à confusion pour toi?

      DEs bandes de vieux vautours qui seront assis dans les bureaux à ne rien faire, payés des millions, pendant que le peuple ivoirien (dieu que je déteste ce nom) restera dans la misère!!!

      La constitution ouatarRAT n’apporte rien de bon.
      Jje note un renforcement de la présidence…. donc les histoires d’homme fort, qui n’est comptable de rien continue…

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