Intitulée «Pegasus, les dessous d’une affaire», l’investigation «au long cours» de la chaine marocaine 2M a démêlé «le vrai du faux» autour des accusations portées contre le Maroc quant à un recours présumé au logiciel espion Pegasus.
Dans son enquête, le journaliste de 2M, Youssef Zouitni, a tenté de démêler les fils de cette affaire et de comprendre comment ces médias ont publié des informations sans prendre la peine de les vérifier ou les recouper. Il est allé à la rencontre des avocats chargés de plainte déposée par le Maroc pour comprendre les ressorts de cette affaire. «Le Maroc est leader dans la lutte internationale contre le terrorisme. Il a beaucoup aidé à déjouer des attentats sur le territoire français.
Pour sa part, l’avocat du Maroc, Me Olivier Baratelli dans l’affaire Pegasus a fustigé, dans une déclaration à Atlasinfo, les manipulations de la partie de la défense qui, selon lui, ne cesse de se prévaloir d’artifices de procédure pour empêcher la recevabilité de la plainte en diffamation. ” Les médias concernés tentent d’esquiver le débat et ne veulent pas aborder le fonds du dossier”, a t-il martelé, dénonçant les moyens déployés pour faire ce qu’il qualifie, d'”écran de fumée”.
L’affaire Pegasus a éclaté au grand jour en 2021, lorsque la coalition de journaux appelée «Forbidden stories» a publié une série d’enquêtes accusant le Maroc d’avoir infiltré les téléphones de plusieurs personnalités publiques nationales et étrangères et de responsables d’organisations internationales à travers le logiciel informatique israélien «Pegasus».
En réaction, le Maroc avait «rejeté et condamné catégoriquement ces allégations mensongères dénuées de tout fondement» et a joué, depuis le début, la carte de la transparence, démentant catégoriquement les allégations mensongères d’Amnesty international et du Consortium Forbidden Stories. Preuves à l’appui, le Royaume n’a pas hésité à mener une contre-expertise scientifique de haute précision qui a démontré le caractère mensonger de ces allégations.