Que disions-nous déjà à propos de la présumée victime de DSK dans notre livraison du mardi ? Eh bien ceci : « (…) Aux yeux des africains, Nafi a bel et bien une histoire qu’il ne serait certainement pas bon d’entendre (lire l’article «L’AFFAIRE DOMINIQUE STRAUSS-KAHN VUE D’AFRIQUE – Nafissatou Diallo a bel et bien une histoire… » Le combat N° 148 du mardi 17 mai 2011).
Selon toute évidence, Nafissatou Diallo serait porteuse de virus du Sida, du moins à en croire le « New York Post ». Voici un extrait du journal rapporté par AFP.
« Nafissatou Diallo, la victime présumée, qui vit dans un appartement du Bronx avec sa fille depuis janvier, occupait précédemment un logement mis à disposition par la «Harlem Community Aids United» des personnes atteintes du SIDA et de leur famille, révèle le Post qui précise cependant ne pas être en mesure d’affirmer que la victime est effectivement porteuse du virus, en raison du secret médical.
Selon les informations détenues par le quotidien, au moins un adulte dans la famille doit être séropositif pour que celle-ci puisse bénéficier du logement. Un parent séronégatif en compagnie d’un enfant atteint du virus n’aurait donc pas le droit de s’y installer.
Les autorités d’Harlem ont refusé de commenter cette information par souci de confidentialité».
Pour notre part, nous révélions dans notre livraison du mardi dernier le constat suivant : « Qualifier de « sans histoire », une jeune femme de 35 ans, mère d’une fille de 15 ans (qu’elle a donc conçu à 20 ans), sans famille jusqu’à ce jour connue, est tout simplement une aberration pour les habitants de cette partie du continent. A 20 ans, une fille née sur le continent se trouve encore à l’école ou dans son foyer dans le meilleur des cas. Et rares sont celles, à l’âge de 35 ans, ayant la possibilité de se trouver dans la posture de Nafi.
Le premier repère de tout Ouest africain, même à l’étranger, reste la famille. Et de toute femme originaire d’ici, le foyer. En clair, aux yeux des africains, Nafi a bel et bien une histoire qu’il ne serait certainement pas bon d’entendre».
B. Diarrassouba
