En Côte d’Ivoire, les enfants handicapés sont particulièrement vulnérables et souvent négligés. L’enfant en situation de handicap est suspecté d’être enfant-sorcier selon l’idéologie sociale traditionnelle. L’ordre ancestral a prévu un rite d’accompagnement pour supprimer les enfants handicapés en Côte d’Ivoire. S’il ne meurt pas, il est à la charge de ceux qui ne peuvent pas se dérober : les parents, et surtout la mère. Il arrive que celle-ci soit chassée avec son enfant et doive en assumer seule la charge. Les maigres moyens dont disposent les familles démunies vont d’abord aux enfants valides.
Face à ce constat de violation des droits de l’enfant, le Président Ouattara veut agir pour l’accueil adapté des enfants handicapés et pour déstigmatiser le handicap en Côte d’Ivoire. Depuis plus de 10 ans à Abidjan, la capitale ivoirienne, le Président soutient le fonctionnement d’un centre d’accueil d’enfants en situation de handicap physique et/ou mental.
Ce centre devrait permettre aux enfants avec un handicap et à leurs parents d’accéder à des soins, à une éducation spécialisée, à des loisirs, à une vie sociale et à une autonomie la plus grande possible. Les parents y trouveront également un appui psychosocial et l’accompagnement dont ils ont besoin.
Les handicapés physiques réunis au sein de la Confédération des organisations des personnes handicapées de Côte d’Ivoire (COPHCI) avaient organisé un sit-in sur l’esplanade de la présidence de la République en décembre 2013. L’objectif de ce rassemblement était de solliciter l’implication du chef de l’Etat, Alassane Ouattara dans l’exécution de la promesse relative à la reprise du recrutement dérogatoire des personnes handicapées à la Fonction publique pour l’année 2014. Un recrutement initié en Côte d’Ivoire depuis 1997 sous le Président Henri Konan Bédié. A ce jour, la promesse de 15 milliards pour l’amélioration des conditions de vie des handicapées reste un problème majeur en Côte d’Ivoire.
Il est clair que toutes les promesses ne peuvent être tenues autant qu’on ne peut se battre à la fois sur plusieurs fronts. Cependant, les bonnes idées de développement méritent de prendre vie. Les procédures administratives peuvent parfois être longues mais la bonne foi d’un Chef d’Etat se mesure plus par ses actes concrets. Les missions et la vie d’un Président peuvent bien être complexes et fastidieuses mais la satisfaction des doléances d’un peuple demeure une priorité pour celui-ci. Connaissant M. Ouattara, le pays devra garder son mal en patience vis-à-vis de la régularisation de la situation des handicapés car un Président n’oublie jamais son peuple surtout à la veille d’élections proches.
Abdoulaye A. Traoré
Doctorant en sociologie
Voila des illusionnistes qui pensent qu’en mettant des torchons pour chanter les eloges de Alassane Dramane Ouattara, ils seront appeles ou encore etre les repondants directs du chef de guerre a Bamako.
Mon cher, cherche du boulot, sinon tu perds ton temps.
Pauvre apprentit sociologue
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