L’ancien vice-président congolais Jean-Pierre Bemba, récemment acquitté en appel de crimes de guerre et crimes contre l’humanité, est arrivé vendredi en Belgique, a annoncé la Cour pénale internationale (CPI).
La peine la plus lourde imposée par la CPI en 2016
Ancien riche homme d’affaires devenu chef de guerre puis vice-président, le Congolais avait été condamné en première instance en 2016 à 18 ans de prison, la peine la plus lourde jamais imposée par la CPI, pour les meurtres, viols et pillages commis en Centrafrique par sa milice entre octobre 2002 et mars 2003.
La Cour l’a acquitté en appel vendredi dernier et a ordonné mardi sa libération provisoire.
Une demande de séjour
Selon une source proche du dossier, M. Bemba avait quitté mercredi le centre de détention de la CPI mais restait alors sous la surveillance de la Cour en attendant le feu vert des autorités belges à une demande de séjour.
“Le gouvernement du Royaume de Belgique et la CPI ont signé un accord sur la mise en liberté provisoire des détenus sur le territoire belge le 10 avril 2014”, a précisé la Cour.
L’ancien vice-président devait en effet traverser la frontière pour rejoindre son épouse et ses cinq enfants installés en Belgique, d’après ses avocats.
Sa famille vit à Rhode-Saint-Genèse
Selon des sources concordantes, sa famille vit dans une villa de Rhode-Saint-Genèse, commune verdoyante cossue située à 15 km au sud de Bruxelles. C’est dans cette localité que l’ancien chef de guerre congolais avait été arrêté le 24 mai 2008 à la demande de la CPI.
M. Bemba se trouve désormais “en liberté conditionnelle en Belgique en attendant une décision finale sur sa peine dans l’affaire” de subornation de témoins dans le cadre de son principal procès et dont la procédure est toujours en cours.
Une sentence définitive le 4 juillet
Les juges étudient actuellement la condamnation de M. Bemba en mars 2017 dans cette affaire annexe à un an de prison et 300.000 euros d’amende. La sentence définitive dans cette affaire est attendue le 4 juillet.
D’ici là, il doit “s’abstenir de faire des déclarations publiques sur cette affaire, ne pas changer d’adresse sans préavis, ne contacter aucun témoin et se rendre immédiatement aux autorités compétentes si la Chambre de première instance l’exigeait”, a énuméré la CPI.
La liberte provisoire du chef de guerre Jean Pierre M’Bemba est tout a fait normal. La CPI n’a emprisonne que des africains , alors qu’il y’a d’autres criminels de guerre qui sont libres comme Nicolas SARKOZI, BUSH et autres. Il rejoint sa famille et c’est fini. Il reste la mise en liberte provisoire de SE GBAGBO et Charles Ble GOUDE. Le maintien en detention des seuls africains est une injustice de la CPI.
Comments are closed.