Le tribunal de Yaoundé a condamné, le mardi dernier, l’opposant Akere Muna à trois ans de prison avec sursis pour dissimulation de procédure, pour faux et usage de faux, à propos de la gestion de l’héritage familial, plus précisément c’est la gestion des biens appartenant à son père qui est incriminée.
Ancien bâtonnier camerounais et vice-président de l’ONG internationale Transparency International, Akere Muna, qui a retiré sa candidature à la présidentielle du 7 octobre au profit du candidat opposant Maurice Kamto, vient d’être condamné à trois ans avec sursis, au lendemain de la proclamation des résultats de la présidentielle. Le tribunal de Yaoundé, sur la base de ses preuves et investigations, a tranché l’affaire pour laquelle Maurice Kamto était inculpé pour faux et usage de faux et dissimulation de procédure dans le contentieux l’opposant à sa sœur qui lui reproche de s’arroger des biens familiaux après le décès de leur père, Salomon Taneng Muna, ancien Premier ministre du Cameroun.
La condamnation prononcée par le tribunal à l’encontre d’Akere est assortie d’une amende de 10 millions de FCFA, soit 15.000 euros et des dommages et intérêts à payer en plus des frais de justice, d’un montant de 1 million FCFA, soit 2.200 euros.
Rappelons que ce jugement de première instance ne clôt pas ce dossier car l’opposant camerounais, Akere Muna, a la possibilité d’interjeter appel et puis, éventuellement aussi, d’aller à l’échelon de juridiction supérieure à travers un pourvoi en cassation devant la Cour Suprême.
Mamadou Diarra