Le maire de Seattle Ed Murray a démissionné mardi à la suite d’une série d’accusations d’agressions sexuelles sur des adolescents qui remontent à plusieurs décennies et qu’il nie. M. Murray avait déjà renoncé à sa campagne de réélection à la mairie de cette ville du nord-ouest des Etats-Unis en raison d’une série de premières accusations, mais de nouvelles allégations mardi ont précipité sa chute.
Le quotidien Seattle Times venait notamment d’écrire qu’une cinquième personne, le cousin de M. Murray, Joseph Dyer, 54 ans affirme qu’il l’avait forcé à avoir des relations sexuelles lorsqu’il avait 13 ans pendant les années 70. “Bien que ces allégations contre moi soient fausses, il est important que mes problèmes personnels n’empêchent pas le bon fonctionnement des affaires de la ville”, ajoute le maire.
M. Murray venait de perdre ses derniers soutiens, notamment celui de Jenny Durkan, qui était candidate à sa succession et qu’il avait adoubée. “Il est temps pour le maire de démissionner. (…) Ces accusations sont plus que tristes et tragiques. Aucun représentant de l’autorité publique n’est au-dessus de la loi”, a-t-elle déclaré mardi sur Twitter.
M. Murray, démocrate ouvertement homosexuel, maire de Seattle depuis 2013, sera remplacé à partir de mercredi 17H00 locales (00H00 GMT) par le membre du conseil municipal Bruce Harrell qui décidera s’il occupera ces fonctions pour le restant du terme de M. Murray. “Je suis fier de ce que j’ai accompli en 19 années” comme élu de l’Etat de Washington puis comme maire de Seattle, précise-t-il, soulignant avoir contribué à l’adoption d'”une loi phare” sur les droits des homosexuels et d’une autre sur l’égalité de droit au mariage.
En avril, une plainte avait été déposée contre M. Murray affirmant qu’il avait eu des relations sexuelles tarifées avec un adolescent drogué et SDF de 15 ans aux alentours de 1986 et 1987, tandis que M. Murray avait environ 32 ans. Un autre homme, Jeffrey Simpson, 49 ans, résidant de Portland dans l’Etat voisin d’Oregon, avait aussi accusé par le passé le maire de l’avoir agressé sexuellement lorsqu’il était mineur. Lloyd Anderson, un autre accusateur, dit se sentir “victorieux” dans une déclaration publiée par le Seattle Times mais “triste qu’il faille une autre victime pour qu’il démissionne. Je me demande combien d’autres il y en a”.
C’est pas pour rien qu’ils s’appelent les MerdAméricaines
fils de satan qu il pourrisse en enfer ce salete de merde
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