A Gao comme à Bamako, il a été accueilli comme un héros avec son discours martial : « Les rebelles recevront la correction appropriée ». Une vue partagé par le Chef de l’Etat et le peuple malien.
Le 21 mai, l’Armée a libéré le gouvernorat de Kidal afin de répondre à l’offense faite au PM et à sa délégation, meurtres, homicides volontaires contre les représentants de l’Etat, tout le monde était d’accord que l’Armée devait réagir. En plein Conseil des Ministres de ce mercredi 21, la nouvelle de la prise du gouvernorat de Kidal a été annoncée au Chef de l’Etat qui l’a partagé avec les Ministres qui se sont réjouis du succès de l’Armée, qui, faut-il le dire, n’a été que de courte durée. C’était sans compter sur le plan « B » des groupes armés et de leurs affidés tapis dans l’ombre. Le débarquement de renforts qui ont pris de court nos forces armées de défense et de sécurité.
La suite est connue puisqu’elles seront contraintes à abandonner leurs positions pour se réfugier dans le camp de la MINUSMA.
Arrêt des hostilités
Ramener les groupes armés à leurs positions d’avant le 17 mai 2014; cessez le feu devait exiger que les groupes armés rejoignent leurs positions d’avant 21 mai dernier.
Retour de l’administration malienne dans ses positions d’avant le 21 mai et non la pression des groupes armés sur le gouvernement du mali qui a le couteau à la gorge.
Eviter l’impunité avec l’insertion de certains qui ont posé des actes graves, individus très minoritaires qui dérangent la communauté Touareg, qui n’a jamais approuvé cette mésaventure des groupes armés. Et pour cause, la position « Kel Tamashek », ne jure que par la République.
Avec la chute de Kadhafi, les rebelles du Niger au cours d’une rencontre au mois de janvier dernier, présidée par le Ministre des Affaires étrangères du Niger, Mohamed Bazoum, ont déclaré avoir pris beaucoup d’argent en Libye après la mort du Président, pour venir apporter leur contribution au développement de leur pays. Par contre, ceux du Mali, se sont armés pour venir déstabiliser leur pays. Quel dommage ?
De nos jours, la feuille de route qui vient d’être signée à Alger, encore elle, le 24 juillet dernier, devra trouver une solution idoine à cette crise du nord Mali.
Hamady