L’importance des Nations-Unies n’est plus à démontrer. Au lendemain de la deuxième guerre mondiale, les grandes puissances et de nombreuses nations ont senti le besoin pressant d’intituer l’ONU qui se substituait à la Société Des Nations (SDN). La présence malienne n’est certes pas négligeable, mais en perspective, c’est une nécessité d’améliorer la situation qui à l’ordre du jour.
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L’organisation des Nations Unies comprend six organes principaux: l’Assemblée générale, le Conseil de sécurité, le Conseil économique et social, la Cour internationale du justice et le Secrétariat, et les organes spécialisées.
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Les modalités d’accès
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Les personnels du système des Nations Unies sont recrutés en fonction de trois catégories. En premier lieu, les personnels recrutés sur budget régulier du secrétariat général.
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Ce sont des travailleurs permanents dont la quota est déterminé par pays. Par exemple, au secrétariat général des Nations Unies, le quota est de quatorze cadres, pour le Mali, qui sont recrutés sur l’accord du gouvernement. En second lieu, les personnels contractuels recrutés sur budgets spéciaux: leur durée d’emploi dépend du budget spécial sur lequel ils sont recrutés.
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Enfin, les personnels politiques, tels que les directeurs généraux et directeurs généraux adjoints. Ils ont des mandats d’activités limités dont le renouvellement dépendant de leur performance d’une part, et de considérations politiques, d’autre part.
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L’élection d’un nouveau secrétaire général de l’ONU peut se traduire par les changements de directeurs et directeurs adjoints des services. Au niveau des agences spécialisées pour l’élaboration des politiques et la mise en oeuvre des projets de coopération technique, des cadres sont généralement recrutés pour des emplois limités.
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Au cours des deux dernières décennies, de nombreux emplois ont été ouverts aux pays membres au siège des organisations des Nations Unies, dans les organisations régionales et sous-régionales et dans les représentations nationales.
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Depuis son indépendance en 1960, le Mali a participé activement, et dans la mesure de ses capacités, au plan des ressources humaines, aux activités de nombreuses organisations des Nations Unies.
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Les cadres maliens sont cependant peu nombreux dans certaines organisations comme l’OMS et de la FAO, et la tendance est à la diminution, quantitativement et qualitativement.
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Les problèmes rencontrés par les cadres maliens de ces organisations ont été analysés au cours du forum de la diaspora malienne tenu à Bamako du 13 au 17 octobre 2003, et les principales insuffisances ont été relevées, notamment, l’absence d’une politique de promotion, de suivi et de soutien des cadres maliens de l’extérieur.
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En dehors des postes de secrétaire général et de directeur général d’agences, il est rare que le gouvernement prenne l’initiative de proposer des candidatures et de les défendre par les moyens diplomatiques appropriés. Le plus souvent, c’est un candidat, généralement un haut fonctionnaire expérimenté, qui sollicite l’accord et l’appui du gouvernement dans l’élection à ces postes.
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Il faut noter l’absence d’une politique d’utilisation optimale des capacités des fonctionnaires internationaux en exercice ou à la retraite dans le cadre de la promotion du développement économique et social et de la mobilisation des ressources au bénéficie du Mali.
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Les fonctionnaires internationaux sont détenteurs d’un important capital de connaissances, d’expériences et d’informations qui n’est pas suffisamment mis en valeur pour soutenir les efforts du pays et promouvoir le développement.
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Il y a aussi l’absence de suivi et d’exécution des recommandations formulées régulièrement sur la promotion et la protection des Maliens travaillant dans les organisations internationales.
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Des postes occupés par des cadres maliens, dans le système de l’ONU
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On estime que 13 cadres maliens ont exercé dans la Commission Econmique pour l’Afrique (CEA), 4 au Programme des Nations-Unies pour le Développement (PNUD), 15, dans l’organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO), 9 dans l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), 3 à l’organisation des Nations Unies pour l’Enfance (UNICEF), 4 au Fonds des Nations Unies pour la Population (l’UNFPA), 4 à l’organisation des Nations Unies pour la Science et la Culture.
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Bakoroba COULIBALY
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