Abidjan : Afrobarometer outille des journalistes sur « l’analyse et l’interprétation des données »

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Le Grand Hôtel d’Abidjan (Côte D’Ivoire) a abrité, les 13 et 14 juin 2023, l’atelier de formation des journalistes sur « l’analyse et l’interprétation des données sur les attitudes du public ». Ledit atelier de deux jours a été conçu par Afrobarometer pour fournir aux journalistes les outils et les compétences nécessaires pour analyser et interpréter efficacement les données dans leurs reportages, leur travail de manière général. Plusieurs journalistes de la sous-région ont pris part à cet atelier international. Outre des journalistes de la Côte d’Ivoire, on peut citer des journalistes du Bénin, du Burkina Faso, du Gabon, de la Guinée Conakry, du Maroc, du Togo, de la Tunisie, du Sénégal et du Mali dont votre fidèle serviteur. On notait également la présence des responsables d’Afrobaromter comme Hassana Diallo, Josephine Sanny et Dominique Dryding.

Afrobarometer a démarré, le 13 juin dernier à Abidjan, une série de formations visant à fournir aux journalistes et aux acteurs de la société civile les outils et les compétences nécessaires pour analyser et interpréter efficacement les données sur les attitudes du public. D’abord, du 13 au 14 juin 2023, 15 journalistes ont appris à incorporer les données dans les articles de presse pour une meilleure compréhension des sujets. Les participants viennent du Bénin, du Burkina Faso, du Gabon, de la Côte d’Ivoire, de la Guinée, du Mali, du Maroc, du Togo, de la Tunisie et du Sénégal. Ensuite, après la formation des journalistes, celle des organisations de la société civile a démarré, le jeudi 15 juin 2023 au grand hôtel d’Abidjan pour prendre fin, le vendredi 16 juin 2023. Ledit atelier, également, de deux jours, étaient destiné aux acteurs de la société civile qui souhaitaient apprendre à utiliser efficacement les données d’Afrobarometer pour faire avancer leur travail de plaidoyer et renforcer leurs capacités de recherche.

Durant ces deux sessions de formation destinées aux journalistes et des acteurs de la société civile, les participants ont eu l’occasion d’acquérir une compréhension plus approfondie de la méthodologie de collecte de données d’Afrobarometer et des résultats de l’enquête ; d’apprendre à accéder aux données d’Afrobarometer et à les utiliser pour développer des histoires convaincantes basées sur des perspectives fondées sur des données ; de participer à des exercices pratiques pour développer des compétences en matière d’analyse et d’interprétation des données ; de travailler en réseau et partager des expériences avec d’autres journalistes et acteurs de la société civile de toute l’Afrique francophone.

Hassana Diallo, coordinateur des communications pour l’Afrique francophone d’Afrobarometer, a souligné l’objectif visé à travers ces formations : « La nouvelle stratégie d’Afrobarometer accorde une attention particulière à la collaboration avec les médias et à davantage d’implication des organisations de la société civile dans l’utilisation des données. C’est dans ce cadre qu’Afrobarometer organise cette formation. Il s’agit du deuxième d’une série d’ateliers régionaux et nous prévoyons d’en faire d’autres pour outiller les médias et les Organisations de la société civile (OSC) sur l’usage efficace des données Afrobarometer ». Selon les organisateurs, le renforcement des capacités fait partie intégrante du travail d’Afrobarometer. « En plus de former des individus et des organisations à la collecte de données, nous travaillons sur le renforcement des capacités des utilisateurs de nos données. Les formations pour les OSC et les journalistes que nous organisons cette année visent à élargir le pool d’utilisateurs des données d’Afrobarometer. Ce faisant, nous espérons renforcer notre engagement à faire en sorte que les voix des citoyens soient un pilier essentiel de la politique et de la prise de décision en Afrique », soulignent les responsables d’Afrobaromter.

A noter qu’Afrobarometer (AB) est une source fiable de données et d’analyses de haute qualité sur ce que pensent les Africains. Avec un historique inégalé de plus de 350.000 entretiens dans 41 pays, représentant les opinions d’environ 75% de la population africaine. Afrobarometer mène la charge pour combler le manque de données sur le continent. Les données d’AB alimentent de nombreux indices mondiaux, tels que l’Indice Ibrahim de la Gouvernance Africaine, le Baromètre Mondial de la Corruption de Transparency International et les Indicateurs Mondiaux de Gouvernance de la Banque Mondiale. Les données sont également utilisées pour les analyses de risque pays et par les agences de notation comme l’Economist Intelligence Unit. Tous les ensembles de données d’Afrobarometer sont accessibles au public sur le site web et peuvent être analysés gratuitement à l’aide de l’outil d’analyse des données en ligne d’Afrobaromter.

Aguibou Sogodogo, envoyé spécial à Abidjan

 

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