Selon le chef du département de la formation des cadres de l’Agence Marocaine de Coopération Internationale (Amci), Abdelhak Ben Raiss, toutes les dispositions sont prises pour que les étudiants étrangers puissent passer un agréable séjour durant cette formation au Royaume du Maroc.
Après l’entretien avec l’Ambassadeur Mohammed Methqal, nous avons eu la chance de visiter les locaux de l’Agence Marocaine de Coopération Internationale (Amci) pour en savoir plus. A travers une visite guidée conduite par le chef du département de la formation des cadres, Abdelhak Ben Raiss, nous avons bien compris que l’Amci est gérée par des professionnels. Il s’agit d’une structure bien organisée dont le souci majeur est de s’occuper des étudiants étrangers.
Il est aisé de trouver le dossier d’un étudiant, quel que soit son pays puisque tous les dossiers sont classés par ordre. Pas question de perdre du temps.
Selon Abdelhak Ben Raiss, le Royaume du Maroc met à la disposition des pays partenaires 4 400 places pédagogiques chaque année. “Nous avons une offre annuelle de places pédagogiques d’environ 4400 que nous mettons à la disposition des pays partenaires qui sont, entre autres, des pays d’Asie, de l’Afrique, des Caraïbes ainsi que des pays arabes. Notre mission essentielle est de s’occuper des étudiants depuis leurs inscriptions à travers un échange de courriers via le canal diplomatique.
Nous recevons les dossiers des candidats. Après, nous les examinons à notre niveau, en coordination avec les différents départements de formation au Maroc. Ensuite, la finalisation des inscriptions, nous convoquons les étudiants par un courrier leur permettant de connaitre toutes les conditions dans lesquelles ils seront au Maroc en termes de séjour, de bourses, de formations et de possibilité d’hébergement dans les internats s’ils en existent. Les étudiants admis sont accueillis à l’aéroport” précisera-t-il.
Pour ce faire, dira-t-il, “l’Agence Marocaine de Coopération Internationale (Amci) dispose d’une équipe chargée de la logistique afin d’accueillir les étudiants à l’aéroport et les emmener au niveau de l’Agence pour pouvoir conclure les premières formalités d’inscriptions et de bourses et voir s’il y’a des documents à leur remettre. Tous les étudiants étrangers sont souscrits à une assurance en plus de la possibilité d’accès aux hôpitaux publics qui permet la prise en charge par le Maroc, des frais médicaux. L’évacuation sanitaire des étudiants est également en charge du Royaume et nous ne le souhaitons pas, en cas de décès, la dépouille mortelle est également rapatriée dans les pays d’origine. Nous offrons donc toute une couverture médicale à nos étudiants”.
Selon lui : “Les étudiants étrangers ont accès à toutes les formations et ils sont exemptés de quelques formalités qui sont imposées aux étudiants marocains. En se basant sur leurs performances au niveau secondaire, les étudiants étrangers ont accès à toutes les formations comme, entre autres, la médecine et les écoles d’ingénierie. Nous avons actuellement en formation à peu près 13 000 étudiants avec 720 étudiants maliens. Au même titre que les étudiants marocains, ceux étrangers ont droit aux restaurants universitaires où tout le monde paye la modique somme de 1 dirham 40”.
En ce qui concerne le Sénégal, il reçoit du Maroc 150 bourses par an. Et en contrepartie, le Sénégal offre à son tour au Maroc 100 bourses d’études chaque année. “Car il y a un certain nombre de pays comme le Sénégal, la Tunisie… avec lesquels nous avons une sorte d’échange d’étudiants” précise le chef du département de la formation des cadres de l’Amci.
Nous avons visité également la Cité Universitaire internationale de Rabat, qui accueille chaque année des étudiants de diverses nationalités dans le cadre des accords de coopération entre le Maroc et les pays partenaires. Elle a pour mission principale l’hébergement des étudiants et stagiaires étrangers, retenus par l’Agence Marocaine de Coopération Internationale.
Cette Cité Universitaire internationale de Rabat incarne la vision de Sa Majesté le Roi Mohamed VI. Il s’agit de “faire de la coopération Sud-Sud un axe fondamentale de sa politique étrangère”.
Composée de 6 pavillons de 800 lits, cette Cité universitaire, qui répond à toutes les commodités pour que l’étudiant puisse mieux apprendre, a été inaugurée en 1993. En plus des salles de conférence, de lecture et de prière, il existe également un espace de loisir et une infirmerie disposant d’un cabinet dentaire. Sans oublier une pharmacie où les étudiants peuvent bénéficier des médicaments gratuitement en cas de maladie.
El Hadj A.B. HAIDARA, envoyé spécial