A nouveau les polisariens osent jouer au gros bras avec l’ONU

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Pour la énième fois, les terropolisariens tentent de faire monter les enchères et attirer l’attention de l’ONU, notamment de son Conseil de Sécurité ainsi que de la communauté internationale, en menaçant de fermer le point de passage de Guerguerat situé entre le Maroc et la Mauritanie.

Cette nouvelle menace du polisario intervient suite aux révisions des conditions de son implication, illégitime soit dit en passant, dans le processus politique au Sahara marocain et surtout en raison de ce qu’il qualifie faussement d’inaction des Nations-Unies et du Conseil de Sécurité.

C’est pourquoi, les terropolisariens osent menacer de perturber les échanges commerciaux au point de passage de Guerguerat, en bloquant la route et en établissant un camp dans la zone dite de « Kandahar » en violation de la légalité internationale ; des provocations devenues routinières à la veille des réunions du Conseil de Sécurité.

A signaler que de plus, pour maintenir leur emprise sur la population sahraouie marocaine, un Bureau de Liaison Militaire algérien a été récemment installé à Tindouf avec pour charge de délivrer toutes les autorisations de sortie et d’entrée dans les divers camps sahraouis. Même les dirigeants du polisario se doivent de passer par lui pour obtenir ce fumeux sésame.

Raison pour laquelledans chaque camp sahraouis, entouré d’un haut mur en sable miné et barbelé, stationnent en permanence des unités de l’armée algérienne, dont le seul rôle consiste à empêcher toute sortie des camps sans autorisation en bonne et due forme signée par ce Bureau de Liaison.

A l’intérieur même des camps, la situation est encore plus effrayante, le contrôle instauré via des dirigeants polisariens, agents attitrés des renseignements des services algériens, est renforcé par d’autres « yeux » dépendant directement du Centre Ben Aknoun à Alger, Quartier Général de l’espionnage militaire algérien.

Toute position politique dissonante ou velléité de se libérer du carcan algérien pour retourner au Maroc est rapidement réprimée par l’envoi vers l’un des bagnes du polisario, quand la personne n’est pas purement et simplement éliminée.

De plus, sous l’ère de la pandémie de la COVID-19, cet enfermement implacable s’est renforcé, puisque les rares autorisations délivrées au compte-gouttes ne sont plus de mise. Les commerçants n’arrivent plus à s’approvisionner d’eux-mêmes et les malades doivent rester sur place à cause du refus des services algériens de renseignement de les laisser entrer à Tindouf pour l’obtention du sésame leur permettant de se rendre ailleurs en territoire algérien ou vers les quelques pays soi-disant amis.

En outre, les sahraouis marocains séquestrés dans les camps de Tinfouf sont, selonun reportage publié sur le site de l’Agence des Nations-Unies pour les Réfugiés (HCR), fortement affectés par une épidémie pulmonaire touchant leur petit bétail, les privant d’une source alimentaire de première nécessité mais également d’une maigre manne financière capitale pour leur survie.

Une activité qui compensait la perte d’emplois des hommes à cause des mesures prises pour endiguer la propagation du coronavirus de la COVID-19 dans les camps de la mort de Tindouf, perdant leur salaire de journaliers et ne pouvant aller nulle part pour y travailler.

Telle est la triste réalité des Sahraouis marocains embastillés dans les camps concentration de Tindouf par les services algériens et leurs maîtres geôliers que sont les polisariens.

A ne point oublier que la dissolution du CODESA de la poulette aux œufs d’or, Aminatou Haidar et de ses soutiens allemands, ni le report, pour des raisons de la COVID-19 de la soi-disant réunion de l’EUCOCO, gérée par son perroquet en titre sieur Pierre Galland, devant se tenir en novembre 2020 à Las Palmas,ne pourront permettre le retour librement au Maroc des Sahraouis marocains séquestrés à Tindouf.

Deux organismesqui ne servent en réalité qu’à engraisser les militaires algériens, leurs pantins terropolisariens et bien entendu certains groupes étrangers.

Farid Mnebhi.

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