À la Une: Donald Trump, «un raciste enragé»

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Ce lundi, la presse américaine se fait l’écho d’un nouveau buzz engendré par une série de tweets de Donald Trump. Sur la Toile, le président a invité plusieurs parlementaires démocrates à retourner dans leurs pays d’origine. Selon le Washington Post, Donald Trump a déclenché la fureur par une série de tweets avant de se rendre à son club de golf favori.Le président américain a pris le temps de développer sa pensée en jugeant « Tellement intéressant de voir les élues « progressistes » démocrates du Congrès aux États-Unis, la plus grande et la plus puissante nation de la Terre, comment notre gouvernement doit être dirigé ».

Le président ajoute donc : « Pourquoi ne retournent-elles pas dans ces endroits totalement défaillants et infestés par la criminalité dont elles viennent pour aider à les réparer. »Le milliardaire républicain prenait ainsi position sur des luttes intestines au sein du camp démocrate entre la présidente de la Chambre des représentants Nancy Pelosi et quatre jeunes élues du Congrès dont les familles ont des origines étrangères. Ces tirades sur la Toile auront finalement permis de réunir les démocrates de manière rapide et efficace, remarque le Washington Post. En l’espace de quelques heures, tous étaient réunis défendant leurs collègues d’une seule et même voix. Nancy Pelosi a d’ailleurs été l’une des premières à réagir, regrettant les commentaires xénophobes du président.Pour l’éditorialiste du New York Times, ces tweets sont la preuve que Donald Trump est un « raciste enragé ». Il n’y a plus de débat à avoir là-dessus. « Nous vivons un chapitre noir de l’histoire de notre Nation, ajoute Charles Blow. Nous restons à regarder, alors qu’un président réintroduit le racisme à l’État pur à la Maison Blanche ».Opération d’expulsions des sans-papiersCes tweets ont mobilisé la scène politique au moment où était également lancée une série de raids pour expulser les immigrés en situation irrégulière sur le territoire américain. L’objectif annoncé : expulser 2 000 personnes.

En prévision de ces opérations, le journal hispanophone new-yorkais El Diario a diffusé les cinq principaux conseils à suivre face à ces raids. Il rappelle notamment leurs droits aux migrants, tels que celui de refuser de présenter une carte d’identité ou d’être accompagné d’un avocat commis d’office. Finalement, les médias ne rapportent pas d’opérations massives dans le week-end. Mais le média Univision relaie la crainte permanente créée par cette opération.Pour les activistes, le gouvernement de Trump attend uniquement que les conditions soient réunies pour mener à bien ces raids. Mais dans son édito, le Washington Post affirme que tout ça n’est qu’un grand show. Le but pour Donald Trump serait de montrer à son électorat qu’il agit contre l’immigration et de décourager les habitants d’Amérique Central à entreprendre le grand voyage.

Accord sur le Guatemala comme pays tiers sûrLa Cour constitutionnelle au Guatemala a temporairement bloqué dimanche soir la signature d’un accord avec Washington. Un texte qui ferait du Guatemala un « pays tiers sûr », lieu de séjour des demandeurs d’asile aux États-Unis. Cet accord est soutenu par le président, mais dénoncé par une grande partie de la population et de la classe politique.

Les manifestations se sont multipliées samedi à la veille du départ prévu du président aux États-Unis. La radio guatémaltèque Emisoras Unidas diffuse une vidéo tournée sur les lieux qui donne la parole aux manifestants. « En plus de notre insatisfaction par rapport aux actions du président incompétent Jimmy Morales, aujourd’hui nous manifestons contre la décision arbitraire de passer un accord avec les États-Unis de « pays tiers sûr », explique l’une des manifestantes. Les conditions ne sont pas réunies pour aider la population guatémaltèque, encore moins pour changer le pays en une prison de migrants. Tout ce que cherche Jimmy Morales est de plaire à Donald Trump pour s’assurer sa propre impunité. » Le président Morales est en effet accusé de corruption par une grande partie de la population. La Prensa rappelle que selon des chiffres de l’opposition, la pauvreté touche 59 % des Guatémaltèques. La Cour constitutionnelle avait été saisie par trois recours pour empêcher, obligeant le président à ne pas s’envoler vers Washington dimanche. Tard dans la soirée, la plus haute juridiction du pays a finalement bloqué temporairement la signature de l’accord que tout accord en ce sens devrait d’abord être approuvé par le Parlement.

Deux tennismen colombiens reçus en héros en Colombie après leurs victoires à WimbledonJuan Sebastian Cabal et Robert Farah ont été accueillis sur des airs de cumbia à l’aéroport de Cali, raconte Publimetro. Les fans célébraient un samedi historique ou les deux sportifs ont hissé le drapeau colombien au plus haut de la cathédrale du tennis mondial continue le quotidien. Ils sont en effet les premiers Colombiens remporter un titre du grand Chelem en double. La lutte a été longue dans une finale difficile face aux Français Nicolas Mahut et Édouard Roger Vasselin.

Ce lundi, la presse américaine se fait l’écho d’un nouveau buzz engendré par une série de tweets de Donald Trump. Sur la Toile, le président a invité plusieurs parlementaires démocrates à retourner dans leurs pays d’origine. Selon le Washington Post, Donald Trump a déclenché la fureur par une série de tweets avant de se rendre à son club de golf favori.

Le président américain a pris le temps de développer sa pensée en jugeant « Tellement intéressant de voir les élues « progressistes » démocrates du Congrès aux États-Unis, la plus grande et la plus puissante nation de la Terre, comment notre gouvernement doit être dirigé ». Le président ajoute donc : « Pourquoi ne retournent-elles pas dans ces endroits totalement défaillants et infestés par la criminalité dont elles viennent pour aider à les réparer. »

Le milliardaire républicain prenait ainsi position sur des luttes intestines au sein du camp démocrate entre la présidente de la Chambre des représentants Nancy Pelosi et quatre jeunes élues du Congrès dont les familles ont des origines étrangères. Ces tirades sur la Toile auront finalement permis de réunir les démocrates de manière rapide et efficace, remarque le Washington Post. En l’espace de quelques heures, tous étaient réunis défendant leurs collègues d’une seule et même voix. Nancy Pelosi a d’ailleurs été l’une des premières à réagir, regrettant les commentaires xénophobes du président.

Pour l’éditorialiste du New York Times, ces tweets sont la preuve que Donald Trump est un « raciste enragé ». Il n’y a plus de débat à avoir là-dessus. « Nous vivons un chapitre noir de l’histoire de notre Nation, ajoute Charles Blow. Nous restons à regarder, alors qu’un président réintroduit le racisme à l’État pur à la Maison Blanche ».

Opération d’expulsions des sans-papiers

Ces tweets ont mobilisé la scène politique au moment où était également lancée une série de raids pour expulser les immigrés en situation irrégulière sur le territoire américain. L’objectif annoncé : expulser 2 000 personnes.

En prévision de ces opérations, le journal hispanophone new-yorkais El Diario a diffusé les cinq principaux conseils à suivre face à ces raids. Il rappelle notamment leurs droits aux migrants, tels que celui de refuser de présenter une carte d’identité ou d’être accompagné d’un avocat commis d’office. Finalement, les médias ne rapportent pas d’opérations massives dans le week-end. Mais le média Univision relaie la crainte permanente créée par cette opération.

Pour les activistes, le gouvernement de Trump attend uniquement que les conditions soient réunies pour mener à bien ces raids. Mais dans son édito, le Washington Postaffirme que tout ça n’est qu’un grand show. Le but pour Donald Trump serait de montrer à son électorat qu’il agit contre l’immigration et de décourager les habitants d’Amérique Central à entreprendre le grand voyage.

Accord sur le Guatemala comme pays tiers sûr

La Cour constitutionnelle au Guatemala a temporairement bloqué dimanche soir la signature d’un accord avec Washington. Un texte qui ferait du Guatemala un « pays tiers sûr », lieu de séjour des demandeurs d’asile aux États-Unis. Cet accord est soutenu par le président, mais dénoncé par une grande partie de la population et de la classe politique.

Les manifestations se sont multipliées samedi à la veille du départ prévu du président aux États-Unis. La radio guatémaltèque Emisoras Unidas diffuse une vidéo tournée sur les lieux qui donne la parole aux manifestants. « En plus de notre insatisfaction par rapport aux actions du président incompétent Jimmy Morales, aujourd’hui nous manifestons contre la décision arbitraire de passer un accord avec les États-Unis de « pays tiers sûr », explique l’une des manifestantes. Les conditions ne sont pas réunies pour aider la population guatémaltèque, encore moins pour changer le pays en une prison de migrants. Tout ce que cherche Jimmy Morales est de plaire à Donald Trump pour s’assurer sa propre impunité. »

Le président Morales est en effet accusé de corruption par une grande partie de la population. La Prensa rappelle que selon des chiffres de l’opposition, la pauvreté touche 59 % des Guatémaltèques. La Cour constitutionnelle avait été saisie par trois recours pour empêcher, obligeant le président à ne pas s’envoler vers Washington dimanche. Tard dans la soirée, la plus haute juridiction du pays a finalement bloqué temporairement la signature de l’accord que tout accord en ce sens devrait d’abord être approuvé par le Parlement.

Deux tennismen colombiens reçus en héros en Colombie après leurs victoires à Wimbledon

Juan Sebastian Cabal et Robert Farah ont été accueillis sur des airs de cumbia à l’aéroport de Cali, raconte Publimetro. Les fans célébraient un samedi historique ou les deux sportifs ont hissé le drapeau colombien au plus haut de la cathédrale du tennis mondial continue le quotidien. Ils sont en effet les premiers Colombiens remporter un titre du grand Chelem en double. La lutte a été longue dans une finale difficile face aux Français Nicolas Mahut et Édouard Roger Vasselin.

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7 COMMENTAIRES

  1. Plus qu’un raciste, Trump est un suprémaciste fasciste arrivé au pouvoir par les urnes comme Hitler!

  2. Le President n’est ni raciste ni anti etranger . Son epouse est d’origine etraangere et nous savons qu’il a fait venir plusieurs etrangers aux USA pour la construction de ses casinos. Ceci etant dit, il doit faire attention avec ses declarations car il est le president de toutes les americaines et tous les americains. Il est mon president! Comme la soeur d’origine somalienne, je suis naturalise’ et je viens de l’Afrique. L’AMERIQUE M’EST TRES CHERE ET JE L’AIME AVEC TOUT MON COEUR. I have high expectations for whoever is the president of the USA. As a high school teacher, I have heard a few students who were upset with their grades telling me: ” Mr. C… go back to Africa.” I have not been upset by this statement coming from the kids because they were frustrated over their grades. Despite my many explanations to them, they never understood that they had to earn the grades. Mr. C.. doesn’t give you grades, but you earn your grades. Mr. Trump is not a high school student. He is our president. The four women are not high school students. They are American citizens and duly elected members of the House of the Representatives. Three of the women were born in America. The fourth was born in Somalia. She came to America as a child and America is the only place that she has known. Is she less American than my own three little daughters who were born in the USA? It’s like asking me and Melania Trump, the First Lady of the USA IF WE WERE LESS AMERICANS THAN OUR FELLOW AMERICANS WHO WERE BORN IN OUR BELOVED AMERICA. The answer is: NO, we do not consider ourselves less american than our fellow U.S. citizens who were born in America. As Mrs. Obama stated: “… IT IS OUR AMERICA.”
    It is because I have a high level of respect for our beloved America and for the Office of the President of the USA that I often avoid commenting on the statements made by the president. The other side also must cool down the rhetoric. The kids who told me to go back to Africa and the adult who came to my classroom and instructed me to take down my American Flag were not white. I have forgiven the kids and the adult. My friends, the strength of our beloved America is rooted in its diversity. LET’S RECOGNIZE OUR DIVERSITY, RESPECT IT AND ACCEPT IT.
    God bless America!!!!!!!!!!

  3. “Le Bureau du recensement américain a actualisé les chiffres de la présence hispanique aux Etats-Unis ainsi que sa répartition géographique. Les Latinos sont aujourd’hui plus de 53 millions (17% de la population), ce qui fait des Etats-Unis le pays avec le plus d’Hispaniques au monde, après le Mexique.
    Avec une croissance d’un peu plus d’un million par an, ils devraient atteindre plus de 128 millions en 2060 selon les estimations du U.S Census.”
    Les Blancs ont peur que le nombre des hispaniques les dépassent ! C’est pourquoi il ne veulent pas condamné TRUMP ils ont la même idée !
    Aussi, je dit que le jour ou les blancs (arabes, européen, berbères, touaregs …) dépasse le nombre des noirs au Mali, on se lever aussitôt !
    C’est HUMAIN !

    • Et quand ils ont zigoullé les Amérindiens pour les réduire à néant, c’était un reflex humain ?

  4. Si le pittbul est enragé, il faut le piquer!

    Trump “s’amuse” à allumer ses guerres partout pouvue qu’elles soient loin d’où il est!
    https://actu.orange.fr/monde/libye-decouverte-de-missiles-americains-sur-une-base-pro-haftar-selon-le-gna-CNT000001gQP0R.html

    C’est pour cela qu’il faut s’arranger qu’un retour de flamme lui pète en pleine face sur le sol Américain! Des ouragans, séismes en Californie, inondation sur leur cote est feraient aussi l’affaire pourvue qu’elle fasse suffisament de victimes malheureusement…

  5. Si ton IBK aimait le Mali comme le “chien enrage” aime ses Etats-Unis, nous serons sortis de l’auberge.

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